De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
37% des demandeurs d'emploi affirment avoir déjà été victimes d'une discrimination à l'embauche. L’enquête de l’Ifop révèle quatre critères majeurs de discrimination. A savoir par ordre d’importance : l’apparence physique (obésité, vêtements, etc.), le fait d’être chômeur, le sexe ou encore les origines (couleur de peau, nationalité, accent, etc.). Le handicap, l’âge, ainsi que le lieu d’habitation arrivent seulement après. Quant à l’orientation sexuelle, les opinions politiques ou syndicales, elles sont très peu citées.
Les chômeurs des Zones urbaines sensibles discriminés dès le CV
Parmi les personnes interrogées, deux différences ont été constatées. En effet, pour les demandeurs d’emploi résidant en Zone urbaine sensible (ZUS), les origines s’avèrent être le premier critère discriminant (48% contre 23% de la population des demandeurs d’emploi sur la France entière). Ces derniers témoignent d’une discrimination dès leur CV, alors que ceux ne résidant pas en ZUS parlent de discrimination faite lors de l’entretien d’embauche.
De plus, le sondage montre que 87% des demandeurs d’emploi considèrent que les discriminations sont fréquentes au moment d’accéder à un emploi. Le fait d’être enceinte est alors le critère perçu potentiellement comme le plus discriminant par les personnes interrogées.
Ce sondage a été mené d’une part auprès d’un échantillon représentatif de 1 004 demandeurs d’emploi, interrogés en ligne du 27 juin au 16 juillet, et d’autre part auprès d’un échantillon de 502 chômeurs résidant en Zone urbaine sensible, questionnés par téléphone du 27 juin au 4 juillet.