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Un archéologue de l’Université d’Australie occidentale, David Kennedy, est pour le moment incapable d’expliquer la signification de sa dernière trouvaille. Le chercheur a identifié dans le désert saoudien près de 400 structures en pierre, assemblées par l’homme, dont l'ensemble le plus ancien pourrait avoir 9 000 ans.
"On ne peut les voir de façon intelligible au niveau du sol, mais si vous vous élevez de plusieurs dizaines de mètres, ou plus haut grâce à un satellite, elles apparaissent dans toute leur beauté", a indiqué David Kennedy dans un communiqué, cité par Sciences et Avenir. L’archéologue, pourtant habitué à la région, n’a jamais rien vu de tel. "Je les ai appelées des "barrières" car quand vous les regardez d'au-dessus, elles ressemblent à des clôtures de champs mises à plat, avec deux poteaux droits de chaque côté reliés par un ou plusieurs longs traits", a-t-il expliqué.
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"Leur fonction est un mystère"
Pour l’heure, la fonction de l’assemblage des pierres demeure un véritable mystère. "Elles ne ressemblent pas à des structures dans lesquelles des gens auraient vécu, ni à des pièges pour animaux ou des structures pour se débarrasser de cadavres. Leur fonction est un mystère", a ajouté David Kennedy dans son communiqué. Les murs en pierre ont été repérés en premier lieu en 2004, par le Saoudien Abdoullah Al-Saëid, avant qu’il n’identifie l’ensemble des structures via Google Earth quatre ans plus tard.
C’est à ce moment-là qu’il a contacté l’archéologue australien. "Il me dit : "Je m'intéresse au patrimoine de mon pays et j'ai aperçu sur Google Earth d'étranges structures dans les champs de lave"" a raconté ce dernier à la chaîne américaine ABC. Comme le souligne Sciences et Avenir, David Kennedy et ses équipes ont photographié et étudié plusieurs milliers de surprenantes structures en pierre depuis 1997.
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