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Le 26 juillet, Adel Kermiche assassinait le père Jacques Hamel dans une église, en compagnie d’Abdel Malik Petitjean. Tous deux ont été abattus par la police le jour même. Pour coordonner et partager ses actes, Adel Kermiche utilisait Telegram, une application grâce à laquelle il est possible d'envoyer des messages cryptés.
Mardi dernier, à 21h51 d’après L’Express, des photographies et un message audio ont malgré tout été diffusés via le compte du terroriste. Les messages ont été supprimés 10 minutes plus tard.Les images étaient des portraits portant la légende "Qu’Allah bénisse les lions solitaires". Sur les clichés, on reconnaissait Khaled Kelkal, un jihadiste algérien ayant participé aux attentats de 1995 en France ; les deux tueurs de Saint-Étienne du Rouvray ; et Larossi Aballa, qui a assassiné deux policiers à Magnanville en juin dernier.
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Complice ou gourou ?
Dans le message audio, un homme glorifiait ses "frères" pour leurs "opérations" et affirmait qu’"ici, des sœurs, des enfants et des hommes" célébraient leurs actions. Il ajoutait : "On s’est habitué au sang, on s’est habitué à la guerre, on s’est habitué à beaucoup de choses". Le tout dans un français parfait.
Selon une source de L’Express, l’utilisateur du compte "aurait agi de façon 100% virtuelle". Pour poster des messages, l’homme devait avoir accès aux codes du compte ou avoir été nommé "co-administrateur". Il s’agit donc d’un potentiel complice. Deux influences d’Adel Kermiche sont suspectées : l’un est un "sage" islamiste à qui il posait de nombreuses questions sur le jihad, l’autre un "professeur" qu’il aurait rencontré en prison.
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