Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a dévoilé, dans un entretien donné à Ouest-France, les modalités de paiement de la prime de Noël...
Jusqu’à un an de prison et 15 000 euros d’amende.
Voici ce qui risque le Pr Didier Raoult. Ce 23 avril 2020, le Conseil de l’Ordre des Médecins de France a en effet publié un communiqué mettant gravement en cause le comportement du Pr Raoult, sans toutefois le nommer, rapporte La Dépêche: "Protocoles de recherches cliniques illégaux : l’Ordre rappelle avec fermeté les règles en vigueur", titre-t-il.
Etant donné qu’il "serait inadmissible dans ce contexte de susciter de faux espoirs de guérison", l’Ordre saisit officiellement l’Agence du Médicament au sujet de "ces protocoles qui s’inscrivent en dehors de la législation en vigueur".
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Coronavirus : "Il serait inadmissible dans ce contexte de susciter de faux espoirs de guérison"
"Le Conseil national de l’Ordre des médecins rappelle fermement à l’ensemble des médecins qu’en cette période de vulnérabilité particulière et face à l’inquiétude de nos concitoyens, leur parole prend un sens encore plus important. Il serait inadmissible dans ce contexte de susciter de faux espoirs de guérison. Les Français, nos patients, vouent une confiance importante au corps médical, qui se doit d’en être à la hauteur pendant cette crise sanitaire sans précédent", prévient-il.
Et d'ajouter : "Le CNOM a informé l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) de ces protocoles qui s’inscrivent en dehors de la législation en vigueur et tirera le cas échéant les conséquences de l’avis de l’ANSM".
Covid-19 : quels sont alors les faits qui sont reprochés au Pr Raoult ?
Si son premier essai, effectué sur un faible nombre de patients, a bien été soumis à l’approbation de l’ANSM comme "interventionnel", ce n’est pas le cas de celui du 9 avril dernier. Il a en effet été déclaré comme "observationnel", sur un plus grand nombre de cas infectés et a d'ailleurs été présenté en "avant-première" à Emmanuel Macron, lors de sa visite à Marseille. Or, selon l’ANSM, le Pr Raoult n’aurait pas transmis les précisions demandées il y a plus d’une dizaine de jours.
Cet essai clinique, qui ne respecterait ainsi pas les procédures officielles, est une faute passible d'un an de prison et de 15 000 euros d’amende.