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Âgées respectivement de 15 et 17 ans, deux adolescentes françaises ont été arrêtées ce mardi par les policiers de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Selon RTL, qui a révélé l’information, l’une des jeunes filles a été interpellée à Vénissieux (Rhône) et l’autre à Tarbes (Hautes-Pyrénées). Elles sont suspectées d’avoir eu l'intention de rejoindre la Syrie pour y mener le djihad.
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Elles ont été placées en garde à vue pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste". D’après les informations de la radio, les deux adolescentes ne se connaissaient que par l’intermédiaire des réseaux sociaux.
Ce sont les proches de l’une des deux candidates supposées au djihad qui ont alerté la préfecture des Hautes-Pyrénées, explique Paris Match. Ces derniers étaient inquiets de la dérive des deux adolescentes. Cette alerte a ensuite enclenché une enquête des services antiterroristes français.
Selon une source judiciaire interrogée par l’agence Reuters, la garde à vue des deux jeunes filles a été prolongée ce mercredi.
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En février dernier, une adolescente de 14 avait été interceptée alors qu’elle était en partance pour la Syrie avec des motivations similaires. Deux Toulousains âgés de 15 et 16 ans avaient également été mis en examen un mois auparavant pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".
D’après le rapporteur du projet de loi anti-djihad Sébastien Pietrasanta, plus de 300 Français combattaient à la mi-juillet en Syrie dont sept mineurs et une cinquantaine de femmes. De son côté, Laurent Fabius avançait en avril dernier le chiffre de 500 Français partis en Syrie. Ainsi que le précise Le Monde, "les décomptes varient selon que l'on considère seulement les personnes étant actuellement en Syrie ou qu'on y ajoute les personnes revenues, en transit, voire mortes au combat".
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