De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L'enregistrement des propos de Luc Jousse, maire de Roquebrune-sur-Argens (Var), révélé par Mediapart mercredi dernier fait polémique. Et les conséquences de cette publication tombent: l'élu a été suspendu jeudi 5 décembre à titre conservatoire par la fédération départementale de l'UMP. "La fédération UMP du Var, via son secrétaire départemental, Philippe Vitel, a aujourd'hui envoyé un courrier de suspension à titre conservatoire à Luc Jousse jusqu'à la décision définitive du bureau de l'UMP, le 11 décembre, conformément à nos statuts", indique un communiqué de la fédération diffusé jeudi soir.Lors d'un conseil de quartier l'élu avait tenu des propos diffamatoires à l'encontre des gens du voyage. Un citoyen de la ville de 13 000 habitants avait enregistré et transmis à Mediapart le discours de Luc Jousse. "Les Roms m'ont mis neuf fois le feu. (…) Ce qui est presque dommage, c'est qu'on ait appelé les secours trop tôt ! (…) Les Roms, c'est un cauchemar", avait-il lâché. A la suite de la publication de l'enregistrement, Luc Jousse a jugé son discours au micro d'Europe 1 de "blague salace". "Je regrette d'avoir répété une phrase humoristique de quelqu'un du public", a-t-il affirmé.Union des partis politiquesA quelques mois des élections municipales, les partis politiques s'accordent pour réclamer la démission de l'élu UMP. Philippe Vitel, secrétaire départementale de l'UMP dans le Var, déplore l'avis du maire de Roquebrune-sur-Argens. "Ces propos sont inadmissibles, c'est inacceptable qu'un citoyen parle comme ça, et encore plus un élu de la République", a-t-il déclaré.Le PS a, quand à lui, exhorté l'UMP "à prendre des mesures à la hauteur de la gravité de ces propos". De son côté, le vice-président du FN, Florian Philippot, a réclamé à Jean-François Copé "qu'il demande à cet élu de quitter son poste".