De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le mystère s'épaissit. Delphine Jubillar, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, est introuvable. Les enquêteurs travaillent avec ardeur pour retrouver sa trace mais l'enquête patine. Ils ont cependant appris le nom d'un troisième homme, qui n'est ni son confident ni son époux, après avoir interrogé le premier. Une nouvelle piste sur laquelle se lancer, donc ? Sans doute. Pour autant, cela ne semble pas suffisant pour apaiser ou convaincre Maître Philippe Pressecq, avocat au Barreau d'Albi, qui représente les cousines et les amies de l'infirmière. Il s'inquiète, expliquait récemment Planet, des avancées de l'enquête.
"L'enquête avance toujours, les investigations sont très intenses, mais, le problème, c'est que ça n'aboutit pas. Et personne n'a encore accès au dossier, ce qui est la particularité de cette affaire", déclarait-il récemment dans les colonnes du Figaro. Il s'est aussi exprimé devant les journalistes de Paris Match, auprès de qui il a évoqué quelques-unes des hypothèses. Pour l'essentiel, elles ne trouvent pas grâce aux yeux de l'avocat et de ses clients. Aucune n'est jugée véritablement pertinente.
L'amant, le mari, l'ami… Qui aurait pu s'attaquer à Delphine Jubillar ?
"Aucune hypothèse n'est crédible pour eux", affirme en effet le conseil, aux micros de l'hebdomadaire. Il poursuit égrenant le chapelet des pistes jugées improbables par les intimes de Delphine Jubillar. "L'acte d'un rôdeur ? C'est invraisemblable. Le mari ? Ils n'y croient pas. Un amant ? Non plus. Elle se serait alors volatilisé ? C'est impensable", affirme-t-il. Plus le temps passe, plus l'avocat semble penser que le sort de l'infirmière n'a pas été laissé au hasard. Il va jusqu'à évoquer un "crime parfait".
Delphine Jubillar, victime du "crime parfait" ?
Les journalistes de Paris Match n'hésitent pas à rappeler que Delphine Jubillar "semblait trop belle, trop rayonnante". En somme, qu'elle aurait été victime de la jalousie d'un ou de l'une des membres de son entourage. Une hypothèse que l'avocat balaye également.
"La jalousie peut être le moteur de nombreuses actions", confirme-t-il d'abord, avant de nuancer son propos. "Personne dans son environnement proche ne semble avoir le profil pour réaliser un crime parfait. Sur un coup de tête peut-être mais sans laisser la moindre trace", estime-t-il.
Plusieurs éléments semblent en effet accréditer la thèse d'un "crime parfait". Le mystère qui entoure la disparition de l'infirmière en fait évidemment partie.
Delphine Jubillar : les éléments qui accréditent la thèse du "crime parfait"
En tout et pour tout, résume Le Figaro, plusieurs milliers de personnes se sont mobilisés pour retrouver Delphine Jubillar. Certains sont des gendarmes, d'autres ont simplement participé aux battues organisées dans l'espoir de tomber sur la trentenaire.
En parallèle, plus d'une centaine de personnes ont été entendues par les forces de l'ordre. "Mes clients ont été auditionnés et perquisitionnés parmi les premiers. Tous les profils de pervers dans les environs ou les individus ayant des casiers judiciaires suspects ont été interrogés. Tous les emplois du temps ont été vérifiés", déclare Me Pressecq, aux journalistes de Paris Match.
Rien ne permet pourtant d'identifier une réelle piste. Les chiens perdent sa trace à quelques centaines de mètres de son logis, sans explication. Tout juste sait-on qu'elle est sortie de son domicile,mais l'absence de trace de pneus, de pas, ou de quoique ce soit d'autres ne permet pas d'affirmer ce qu'il est advenu ensuite. Et l'avocat de conclure : "A l'heure actuelle, en plus de la piste flairée par les chiens, le seul fait valable est la présence de Delphine dans la maison pour coucher la petite à 20h puis le garçon plus tard dans la soirée. C'est confirmé et indiscutable".