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Un dernier bisou à sa mère avant de se coucher. Le fils de Delphine Jubillar, âgé de six ans au moment de la disparition de sa mère, est l’une des dernières personnes à l’avoir vue vivante, la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Le jeune garçon a très vite été interrogé par les enquêteurs, qui cherchent à savoir si une dispute a éclaté au sein du couple le soir du drame, contrairement à ce que leur a expliqué Cédric Jubillar.
Affaire Jubillar : la phrase de Cédric Jubillar qui intrigue les enquêteurs
Les tensions sont nombreuses à la fin de cette année 2020 et Delphine Jubillar a déjà fait part à son époux de son envie de divorcer. La machine est en marche de son côté puisqu’elle s’apprêtait à quitter le domicile familial pour s’installer à quelques kilomètres de Cagnac-les-Mines (Tarn), avec un autre homme. Maison à vendre, garde des enfants, revenus amputés… Le trentenaire, artisan-plaquiste de profession, aurait eu beaucoup à perdre dans cette séparation, selon les enquêteurs. De quoi passer à l’acte ?
Cédric Jubillar nie toute implication dans la disparition de sa femme, mais, pour les enquêteurs, il fait figure de suspect idéal. Plusieurs éléments les intriguent en particulier, notamment une phrase qu’il aurait prononcée un mois avant le début de l’affaire : "Elle m’énerve. Je vais la tuer, je vais l’enterrer et personne la retrouvera". Des mots prononcés sous le coup de la colère ou le début d’un plan meurtrier ? L’enquête doit le déterminer.
Affaire Jubillar : ce qu'a dit le fils de Cédric et Delphine Jubillar
Le soir du 15 décembre, une dispute a-t-elle généré entre les deux époux ? Comme l’explique Le Parisien, le témoignage du jeune Louis est au cœur du dossier. Lors d’une audition le 20 janvier, le garçon a dit se souvenir d’un échange entre ses parents et avoir entendu la phrase suivante : "Puisque c’est comme ça, on va se séparer…".
Pour les avocats de Cédric Jubillar, cités par Le Parisien, "cela fait des mois" que le couple "évoque clairement [son] projet de séparation" : "Cette phrase ne peut donc être contemporaine de la disparition de Delphine". Pour eux, il est impossible qu’un enfant de six ans se souvienne du moment précis où une phrase a été prononcée par un adulte et le jeune garçon aurait très bien pu confondre cette soirée là avec une autre.