La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Parmi les sujets qui préoccupent Emmanuel Macron, il y a sans doute la crise sanitaire, naturellement. La France semble encore bien loin d'être tirée d'affaires. Taux d'incidence encore très élevé, campagne de vaccination à la traîne, les mois qui viennent seront décisifs.
Pour le chef de l'Etat, d'autres angoisses pourraient bien surgir de l'horizon. Parmi elles, les élections régionales, que tout le monde semble avoir oubliées. Le 20 et le 27 juin prochain, des millions d'électeurs seront appelés à renouveler les élus de leur territoire.
La majorité présidentielle pourrait subir une lourde défaite lors des élections régionales
Pour l'exécutif, ce prochain scrutin ne se présente pas forcément sous les meilleurs hospices. En Ile-de-France par exemple, un sondage Ipsos pour Le Parisien crédite le candidat LREM de seulement 11%. Laurent Saint-Martin, député du Val-de-Marne, arriverait alors en cinquième position. Valérie Pécresse, tête de la liste de la droite arriverait en tête avec 35% des suffrages.
Dans la deuxième région la plus peuplée de l'Hexagone, l'Auvergne-Rhône-Alpes, Bruno Bonnell (LREM) fait un peu mieux avec 13% des voix, selon un sondage OpinionWa y réalisé à la fin mars. Cela ne le place tout de même qu'en troisième position, très loin derrière Laurent Wauquiez (Les Républicains).
D'après Le Figaro, cette défaite annoncée, ainsi que la sortie de la crise sanitaire, pourraient conduire "à un changement d'équipe gouvernementale".
Le Premier ministre pourrait-il faire les frais de ce grand ménage ?
Le Premier ministre, incarnation de la crise sanitaire ?
Avant qu'il rejoigne les salons de Matignon, l'ancien maire de Prades avait déjà hérité du surnom de "Monsieur déconfinement". Au printemps 2020, il a en effet été choisi par le chef de l'Etat pour organiser le processus de sortie de crise. C'est finalement lui qui est désigné Premier ministre au cours de l'été dernier. Peu à peu "Monsieur déconfinement" va se transformer en "Monsieur Covid".
Couvre-feu, confinement, il est le visage qui annonce les mauvaises nouvelles. "Castex est un ministre très technique, très hospitalo-centré et qui incarne la crise", souffle un proche du chef de l'Etat au Figaro. Pour le moment, le chef du gouvernement n'entendrait pas laisser sa place si facilement. D'après "un conseiller du pouvoir", il compterait bien être celui qui fera "redémarrer la France" dans les prochains mois.
Si Jean Castex venait à être remercié, qui pourrait bien prendre sa place ?
Un homme issu de la gauche pour le remplacer ?
Au-delà des élections régionales, l'échéance de la présidentielle se rapproche à grands pas. La course à l'Elysée sera sans doute lancée dès la rentrée. Pour Emmanuel Macron, le choix de son bras droit sera donc capital.
"S'il veut remanier le gouvernement pour reprendre de l'élan avant la présidentielle et envoyer un signal aux électeurs de gauche, il pourrait nommer Richard (NDLR : Ferrand), qui vient du PS, à Matignon", confie une source bien placée au magazine Le Point.
Actuellement président de l'Assemblée, l'ancien élu finistérien demeure un très proche du président de la République. Une épaule solide et fidèle pour la prochaine campagne présidentielle.