Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Voici venir la “fin de l'abondance”. C’est en tout cas ce que déclarait Emmanuel Macron ce mercredi 24 août 2022, en référence à la crise énergétique à laquelle la France toute entière est aujourd’hui confrontée. Des propos lourds, qui lui ont d’ailleurs valu quelques critiques de la part de ses oppositions, et qu’il a tenu en préambule du Conseil des ministres du jour, comme l’explique le quotidien Midi Libre sur son site. Pour autant, si inquiétante la situation puisse-t-elle sembler, elle n’est pas tout à fait inédite dans l’histoire de France…
Et, à l’évidence, le gouvernement n’a pas manqué de le remarquer.
C’est en tout cas ce qui ressort des récentes déclarations de Bruno Le Maire, ministre de l’Economie ainsi que des Finances, comme le rappelle Ouest-France sur son site. “Ce n’est pas exagéré que de dire que cette crise énergétique, ce choc énergétique de 2022, est comparable en intensité, en brutalité, au choc pétrolier de 1973”, affirmait le locataire de Bercy, dès le mercredi 9 mars 2022. A l’époque, poursuivent nos confrères, le transfuge de la droite faisait essentiellement référence à la hausse des prix du baril de pétrole. Aujourd’hui la situation ne semble pas s’améliorer…
Crise énergétique : quelles étaient les mesures prises en 1973 ?
Dans les faits, Emmanuel Macron semble prendre la question au sérieux. En témoigne la réunion d’un Conseil de défense intégralement dédié aux questions énergétiques ce vendredi 2 septembre 2022, avec pour but d’évaluer les forces de productions énergétiques du pays.
Mais comment Georges Pompidou, président de la République en 1973, avait-il réagi au choc pétrolier ? Plus d’informations à ce propos dans notre diaporama, que vous retrouverez ci-après.