De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Il est 0h41 en Malaisie le 8 mars 2014 lorsque le vol MH370 décolle de l’aéroport de Kuala Lumpur pour rejoindre la ville de Pékin, en Chine. Une destination que les 227 passagers et les douze membres d’équipage n’atteindront jamais. Quelques dizaines de minutes après le décollage, l’avion disparaît des écrans radars et ne donne plus jamais signe de vie. Six ans après, la cause exacte de la disparition de l’appareil n’est toujours pas connue. Aucune trace du Boeing 777 n’a été trouvée dans la zone de recherches du sud de l’océan indien, située au large de l’Australie et grande de plus de 120 000 km². Les recherches se sont officiellement arrêtées en janvier 2017, après plus de deux années infructueuses.
La signalisation coupée volontairement
Une des hypothèses avancées est celle d’un crash volontaire : le pilote de l’avion aurait commis un suicide en provoquant la chute de l’appareil. En 2016, Le Figaro expliquait que le commandant de bord, Zaharie Ahmad Shah "avait exprimé son désarroi à la suite des condamnations d’Anwar Ibrahim [figure de l’opposition en Malaisie, NDLR]. Cette attitude est venue alimenter le soupçon d’une vengeance de sa part, ou d’un suicide de désespoir, en perpétrant le crash de son avion, qu’il pilotait le lendemain. D’autres points suspects alimentent les soupçons sur le vol MH370. D’abord, sa signalisation a été coupée volontairement, ce qui relève de la responsabilité du pilote et l’appareil s’est détourné volontairement de son cap, en volant pendant sept heures vers l’ouest. Ensuite, le vol a contourné toutes les zones surveillées par des radars".
"Il s’agit d’un acte suicidaire du pilote"
Six ans après l’accident, l’hypothèse d’un crash volontaire est relancée par un documentaire diffusé sur la chaîne australienne Sky News. L’ancien Premier ministre australien Tony Abbott explique avoir compris, peu de temps après la disparition de l’avion, que la Malaisie soupçonnait dès le départ le commandant de bord d’avoir fait s’écraser délibérément l’avion. "J’ai clairement compris que de très hauts responsables du gouvernement malaisien pensaient depuis très, très tôt, qu’il s’agissait d’un geste suicidaire du pilote". Cette théorie est rejetée en bloc par la famille du commandant de bord. De nombreuses familles des victimes ont régulièrement reproché à la compagnie aérienne et aux autorités malaisiennes de dissimuler des informations sur l’accident. Des accusations formellement contestées par les principaux intéressés. Interrogé à ce sujet, l'ex-directeur général de l'aviation civile malaisienne affirme qu'aucune preuve ne vient soutenir cette hypothèse. "Cette spéculation fera du mal aux proches des victimes. La famille du pilote se sentira également très mal parce que vous porez une accusation sans aucune preuve", a-t-il ajouté.