La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Le procureur de Marseille, Brice Robin, a annoncé ce jeudi l'ouverture d'une information judiciaire contre X pour homicide involontaire, lors d'une conférence de presse à l'issu d'une rencontre avec des familles des victimes du crash de la Germnawings. "Le droit pénal français m'interdit d'ouvrir une information judiciaire pour assassinat puisque l'auteur est décédé", a expliqué le procureur.
41 médecins en 5 ans
Lors de la conférence de presse, Brice Robin a également donné des détails sur l'état de santé d'Andreas Lubitz. Le mois précédent le drame, il avait obtenu un arrêt maladie de 10 jours et avait consulté 7 médecins, dont 3 psychiatres.
Sur les cinq dernières années, il a vu 41 médecins différents. Le co-pilote avait indiqué aux médecins qu'il ne dormait plus à cause de son problème aux yeux et qu'il craignait de devenir aveugle. Il disait ne voir que "30% des objets" et avoir "des flashs lumineux", a déclaré le procureur.
"Des analyses toxicologiques sont en cours pour trouver la trace des médicaments retrouvés à son domicile qu'il avait pu absorber. Il avait indiqué que ça l'angoissait, qu'il ne dormait plus, qu'il avait peur de retomber en dépression. Il avait même indiqué à certains proches que la vie, compte tenu de cette perte de vue, n'avait plus aucun sens", a-t-il ajouté.
Entre 2009 et 2014, il a eu besoin d'un examen médical spécifique régulier. L'information n'est pas remontée à son employeur du fait du secret médical.
Un retard dans le rapatriement des corps
Depuis le crash au mois de mars dernier, seuls les corps de 44 victimes allemandes on été rapatriés dans leur pays par un vol spécialement affrété par la Lufthansa, mardi dernier.
"Dès lundi prochain, 30 victimes espagnoles retrouveront leur terre natale", a ajouté Brice Robin, selon qui "d'ici la fin du mois, la société Germanwings sera en mesure de restituer l'ensemble des corps", a indiqué le procureur.
Une sépulture collective
Également, le procureur de Marseille a annoncé la création d'une "sépulture collective" dans la ville du Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), à quelques kilomètres du lieu du crash : "Tout ce qui a été anatomiquement identifiable est passé dans la chaîne d'identification. L'autorité publique a décidé d'une sépulture collective au Vernet pour les fragments humains non identifiables", a déclaré Brice Robin.