La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Une rumeur qui fait le tour des réseaux sociaux. Le professeur Christian Perronne, ancien chef de service des maladies infectieuses de l'hôpital Raymond-Poincaré (Garches, Hauts-de-Seine), explique dans une vidéo que les personnes vaccinées seraient dangereuses cet hiver et qu'il faudrait les mettre en quarantaine. S'exprimant en anglais, le médecin affirme, dans des propos relayés par 20 Minutes : "Les personnes vaccinées sont dangereuses pour les autres. Elles doivent se mettre en quarantaine durant les mois d'hiver, sous peine de risquer une maladie grave".
"Pourquoi isoler la majorité de la population" ?
En réalité, cet extrait est issu d'une interview accordée en septembre 2021 à un site complotiste et il a été repris en masse sur les réseaux sociaux par des opposants au vaccin. Interrogé par le quotidien, le médecin généraliste Michaël Rochoy décrypte les propos du professeur Perronne : "Dans sa tête, les gens vaccinés auraient davantage tendance à être asymptomatiques. Donc, ils auraient plus tendance à transmettre le virus. Mais les chiffres le montrent, c'est faux".
Faut-il mettre en quarantaine les Français qui ont reçu leurs deux doses, voire leur troisième injection pour certains ? A cette question, le médecin répond à 20 Minutes : "Quasiment tout le monde est vacciné en France, pourquoi isoler la majorité de la population ? Les personnes vaccinées ont au contraire plus de chance de faire une forme bénigne de la maladie". Les études menées ces derniers mois ont montré que les personnes vaccinées avaient moins de risques de contracter des formes graves de la maladie, mais aussi de transmettre le virus aux autres. Selon la Direction de la Recherche, des Etudes, de l'Evaluation et des Statistiques, "les entrées en soins critiques pour un million de personnes sont 11 fois moindres parmi les personnes complètement vaccinées que parmi les personnes non vaccinées".