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C'est le petit dernier. Le nouveau variant du Covid-19, connu sous le nom de Pirola (variant BA.2.86), a été détecté dans le département de l'Aube le 31 août 2023, sur la base de tests effectués le 21 août. S'il inquiète, c'est surtout à cause de ses nombreuses mutations.
Pirola dénote par son asymptomaticité
Descendant d’Omicron, ce "supervariant" est classé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) parmi ceux sous surveillance, en raison de son profil génétique “atypique”. Compte tenu de son profil très particulier, ce "supervariant"a été placé sous surveillance par l'OMS et les États-Unis – bien que les chercheurs ne se prononcent pas encore sur sa transmissibilité et sa virulence.Difficilement détectable, le nouveau variant Pirola dénote également par son asymptomaticité.
Un variant très transmissible
La première étude publiée évoque "un nombre significatif de quarante mutations", dont deux sur la protéine de Spike par rapport aux souches actuellement dominantes, rendant le Pirola particulièrement transmissible. Il pourrait ainsi échapper en partie à l'immunité attribuée par la vaccination ou les précédentes infections. Car les anticorps ciblant cette protéine Skipe risquent de mal la reconnaître.
Mais il faut savoir raison garder, rassure Étienne Simon-Lorière, responsable de l'unité de génomique évolutive des virus à ARN à l'Institut Pasteur, au Parisien. Car "même si des zones dans la protéine Spike ont muté, une partie des anticorps s'accrochera toujours dessus", en précisant qu'une partie de la population mondiale a acquis une forme d'immunité contre les formes graves.
Fièvre, rhume, maux de tête…
Les personnes ayant contracté le variant Pirola peuvent avoir des symptômes ressemblant à une grippe avec une fièvre de 38 °C pendant quelques jours, un rhume sévère et des maux de tête. Mais sa particularité est sa nette asymptomaticité, rendant très compliquée sa détection. Il est important de noter que bien que Pirola soit considéré comme plus transmissible en raison de ses nombreuses mutations, la gravité de la maladie qu'il provoque reste incertaine, rappelle un article de FranceInfo. Selon les experts, il est encore trop tôt pour faire des déclarations définitives sur le danger qu'il représente. De nombreux cas confirmés n'ont pas présenté de symptômes atypiques. Par ailleurs, le variant est encore en minorité dans le pays. Ce que montrent les derniers chiffres.
Des indicateurs qui demeurent très faibles
La France s'ajoute à la liste d'une quinzaine de pays ayant détecté ce varian t, dont font partie les États-Unis, le Danemark, la Suède ou l'Angleterre. Pour l'heure, le variant Eris reste majoritaire en France, provoquant une hausse du taux d’incidence à 24 cas pour 100 000 habitants ainsi que 2 696 passages aux urgences pour Covid en une semaine.Des indicateurs qui demeurent, toutefois, très faibles comparé à ce que la population a connu avec Omicron et Delta entre fin 2021 et début 2022, rappelle Capital. Selon les experts, il est encore trop tôt pour dire s'il est réellement dangereux ou non.