Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Seules "les mesures nécessaires et proportionnées à la catastrophe sanitaire" sont prises, assure Olivier Véran. Le ministre de la Santé et des solidarités peut s’estimer heureux : malgré l’opposition de la droite, de la gauche et d’une partie du centre, le Palais Bourbon validait la prolongation de l’état d’urgence sanitaire, le mardi 9 février. Ce dernier devrait donc durer au moins jusqu’au 1er juin 2021.
Cela signifie donc, expliquent nos confrères de Ouest-France, que le gouvernement dispose encore de tous les outils nécessaires pour restreindre la population française dans ses mouvements, à travers un confinement ou un couvre-feu par exemple. C’est bel et bien ce régime d’exception qui offre à Emmanuel Macron et son équipe exécutive la possibilité de procéder ainsi qu’ils l’ont fait depuis déjà des mois. S’il le souhaite, le président de la République peut donc décider de prolonger le couvre-feu national porté à 18h jusqu’au 1er juin.
En revanche, s’il entend pousser plus loin, il lui faudra renouveler la prolongation de l’état d’urgence sanitaire, entré en vigueur le 23 mars 2020. Cela pourrait cependant s’avérer compliqué…
Le couvre-feu pourra-t-il continuer, passé le 1er juin ?
En effet, Emmanuel Macron a failli se voir opposer une fin de non-recevoir. Du fait de la lassitude des Françaises et des Français, un nombre considérable de députés se sont prononcés contre l’extension du régime exceptionnel. Au total, 278 votes ont permis à la majorité présidentielle de l’emporter, mais 193 ont voté contre, tandis que 13 se sont abstenus.