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L'Ille-et-Vilaine, les Côtes-d’Armor, le Morbihan… D’une façon générale, les départements de l’Ouest de la France ont longtemps compté parmi les départements les moins mis en danger par l’épidémie. En fin d’année 2020, le Finistère était parfois présenté comme l’une des collectivités les plus épargnées de tout l’Hexagone, rappelle Ouest-France. "On a une tendance à la stabilité voire à une très légère inflexion", se félicitait par exemple le président de la commission médicale d’établissement du CHRU de Brest-Carhaix, le professeur Eric Stindel, devant Richard Ferrand, le vendredi 13 novembre.
"Le Finistère reste le département le plus protégé de France avec des taux de prélèvements positifs de plus en plus faibles", a d’ailleurs insisté Eric Stindel qui prédisait, à court terme, une baisse du nombre de personnes hospitalisées pour des symptômes correspondant au coronavirus Covid-19. En tout et pour tout, à l’époque de cette prise de parole, le taux d’incidence s’établissait à 130 cas positif pour 100 000 résidents du département. Un chiffre en baisse, expliquait alors Jean-Paul Mongeat, de l’Agence régionale de santé, qui attribuait alors au confinement.
La Bretagne, une région épargnée par le coronavirus ?
"L’enjeu n’est pas tant de soigner plus que de contaminer moins", résumait à l’époque Richard Ferrand, breton d’origine.
Même à l’issue du confinement, la Bretagne s’est avérée être la région de France la moins exposée au coronavirus, rappelle l’antenne locale de France 3. Pour autant, la deuxième vague s’est avérée plus brutale que la première. Cependant, comme c’était déjà le cas auparavant, les hôpitaux bretons se sont montrés en mesure d’accueillir des patients en provenance d’autres régions.
"Alors que certains départements comme la Haute-Savoie ont un taux d'incidence à plus de 200 pour 100 000 habitants, le Finistère fait figure de havre de paix pour ses habitants", écrivaient d’ailleurs nos confrères.
Tout est cependant en passe de changer.
Coronavirus : les départements bretons inquiètent
Depuis le début de l’année 2020, la situation épidémiologique semble se dégrader, y compris en Bretagne. En 72 heures, du 8 au 11 janvier 2021, la région a affiché 1 000 nouveaux cas de coronavirus Covid-19, rapporte Ouest-France. Pire ! Son taux d’incidence est en hausse et il en va de même pour l’activité hospitalière.
Par ailleurs, poursuivent nos confrères, la Bretagne compte désormais 65 clusters. C’est certes moins qu’auparavant, puisqu’au total 21 ont été supprimés. Mais la situation reste inquiétante.
En Ille-et-Vilaine, par exemple, le taux d’incidence a grimpé de +28,5 et s’établissait dernièrement à 116,4 pour 100 000 habitants. Il monte aussi dans le Finistère, où il est estimé à 67,9, mais aussi en Côtes-d’Armor (63,2) et dans le Morbihan (72,1).
Coronavirus : la Bretagne pourra-t-elle atteindre l’immunité collective ?
Le faible taux d’incidence de la Bretagne pourra-t-il lui permettre d’atteindre l’immunité collective ? En bonne logique, pas sans l’arrivée d’un vaccin. Pour autant, d’après l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), cela ne peut être un objectif pertinent. "Nous n’allons pas atteindre l’immunité collective en 2021", estime en effet la responsable scientifique de l’OMS, Soumya Swaminathan, dont les propos sont repris par BFMTV. Le quotidien des Françaises et des Français, Bretons inclus, devrait donc continuer à incorporer masques, gestes barrières et gel hydroalcoolique.
Par ailleurs, il importe de rappeler que les taux d’incidence sont en hausse partout en France. Cela ne concerne pas que les départements de l’ouest de l’Hexagone.