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50 000 cas quotidiens à la mi-mars. C'est le scénario privilégie par une étude de Philippe Amouyel et Luc Dauchet, professionnels du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Lille. D'après Le Journal Du Dimanche, l'émergence des différents variants du Covid-19, désormais majoritaires dans l'Hexagone, seront responsables de cet immense rebond épidémique.
Aujourd'hui déjà, nous remarquons une hausse des indicateurs sur l'ensemble du pays. D'après l'Agence nationale de santé publique, près de 20 000 nouvelles contaminations et 122 décès ont été enregistrés au 28 février 2021. En outre, le taux de positivité monte en flèche : à ce jour, il est de 7,3% contre près de 5% ces dernières semaines. Côté hospitalisations, la situation inquiète. Actuellement, 25 280 patients Covid sont hospitalisés, dont près de 3 500 en service de réanimation. Le personnel soignant craint de devoir repousser des opérations sur des patients moins graves, en attendant que des lits se libèrent.
Covid-19 : un rebond important attendu le 20 mars 2021
Selon les recherches de Philippe Amouyel et Luc Dauchet, ce pic des 50 000 contaminations pourrait être atteint dès le 20 mars 2021. Pour rappel, le compteur indiquait environ 40 000 cas quotidiens en octobre dernier, quelques jours avant le dernier confinement national. Pour les deux spécialistes, il n'y a plus lieu d'attendre : il est impératif de reconfiner dans les plus brefs délais.
Alors que le gouvernement met tout en oeuvre pour éviter ce scénario, instaurant même des mesures localisées, Luc Dauchet est formel. "On a gagné du temps sur le moment où l'on n'aura pas d'autre choix que le confinement. Mais plus on agit tôt, mieux c'est", estime-t-il. Pourtant, retarder le confinement serait efficace dans certaines régions, affirment les experts. De quoi parle-t-on, au juste ?
Covid-19 : la vaccination peut-elle aider à retarder le confinement ?
Philippe Amouyel, épidémiologiste, laisse entrevoir l'espoir de retarder le confinement dans certains régions moins touchées. La clé ? La vaccination. Le médecin estime "intéressant de retarder le confinement si on arrive à faire la jonction avec la vaccination". "En Bretagne, par exemple, ça pourrait marcher", poursuit-il. En effet, la région présente un taux d'incidence extrêmement bas comparé au reste du territoire. Depuis le début de l'épidémie, la Bretagne est relativement épargnée par le coronavirus.
Ces prévisions catastrophes sont-elles tout à fait fiables ?
Covid-19 : un rebond épidémique inévitable ?
Depuis le mois de décembre, l'exécutif multiplie les mesures visant à la fois à retarder le confinement et à ralentir la propagation du virus. Le Parisien rappelle que les dernières estimations de Philippe Amouyel et Luc Dauchet "ne se sont finalement pas vérifiées", écrit le quotidien régional.
En effet, les deux spécialistes prévoyaient un fort rebond épidémique à la fin du mois de février. Philippe Amouyel explique : "On n'a d'ailleurs pas bien compris pourquoi ça a baissé".
"La courbe s'est décalée dans le temps mais on retrouve toujours la même", prévient-il toutefois.