Covid-19 : les nouvelles annonces d’Olivier Véran sur la campagne de rappelIllustrationIstock
Le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé, lors d'un point presse ce 1er décembre, de nouvelles mesures sur la campagne de rappel vaccinal contre le coronavirus. "Personne ne sera sans pass sanitaire", a-t-il affirmé.

L’accès à la troisième dose devrait bientôt se faciliter. À l’occasion d’un point presse tenu ce 1er décembre, Olivier Véran a annoncé de nouvelles mesures sur la vaccination contre le coronavirus, alors que nombre de Français s’inquiètent de perdre leur QR Code, faute de créneau pour une dose de rappel. "Personne ne sera sans pass sanitaire", a affirmé Olivier Véran, propos rapportés par La Dépêche. Le ministre de la Santé s’est voulu rassurant ce mardi, affirmant qu’il s’agissait d’un “effet embouteillage normal”, puisque "18 millions de Français ont, du jour au lendemain, été appelés à recevoir un rappel de vaccin".

Parmi les mesures prises pour soutenir la campagne de rappel, Olivier Véran a notamment annoncé la majoration de l’acte de vaccination à domicile pour les infirmières. De plus, 15 000 pharmacies du territoire ont été appelées à rester ouvertes les week-ends.

Nouveaux créneaux et centres de vaccination supplémentaires

Comme le rapporte Nice Matin, le gouvernement a demandé l’ouverture de 300 centres de vaccination supplémentaires, en plus de la possibilité de se faire vacciner chez les médecins de ville et les pharmacies. Ainsi, le ministre de la Santé espère que tous ceux qui le souhaitent puissent obtenir leur troisième dose dans les "sept à huit semaines", détaille le média.

Des rappels qui seront effectués avec les vaccins à ARN Messager, Pfizer ou, pour les 30 ans et plus, Moderna. Pour suivre le nombre de demandes – 5 millions de Français ont déjà pris rendez-vous – de nouveaux créneaux vont être ouverts quotidiennement, avec une priorité cependant pour les personnes fragiles.

Vidéo du jour

Interrogé sur l’éventualité de rendre la vaccination obligatoire, Olivier Véran a affirmé qu’elle "n'est pas le choix que la France a fait" et n’est pour le moment pas envisagé.