De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Bientôt un allègement des restrictions sanitaires ? C'est ce qu'a dernièrement laissé entendre le gouvernement, face aux indices épidémiques encourageants dans l'Hexagone. Ainsi, Emmanuel Macon évoquait jeudi 16 septembre, lors des Rencontres de l’Union des entreprises de proximité, la possibilité d’un pass sanitaire territorialisé "dès que les conditions sanitaires le permettront".
Selon l’Indépendan t, qui relaie les propos du porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, le chef de l’Etat aurait demandé l’établissement de "critères d'adaptation du pass sanitaire au niveau local". Parmi ceux envisagés : le taux d’incidence et d’hospitalisation, mais également celui de la vaccination.
Découvrez dans notre diaporama les départements dans lesquels la couverture vaccinale pourrait être trop faible pour espérer un abandon du pass sanitaire. Ce diaporama se base sur les départements dans lesquels le taux de vaccination (au moins une dose) est inférieur à 70%. Les données utilisées sont les dernières données disponibles publiées par Santé Publique France, au 22 septembre à 14h.
La fin du pass sanitaire, pas pour tout de suite
L’exécutif a tenu un Conseil de défense dans la matinée du mercredi 22 septembre pour déterminer les modalités d’un éventuel pass sanitaire territorialisé. Selon le porte-parole du gouvernement, dont les propos ont été relayés par LCI, "une adaptation des mesures de freinage" a été actée. L’obligation du port du masque à l’école sera ainsi levée à partir du 4 octobre dans les départements où le taux d’incidence est inférieur au seuil d’alerte, fixé à 50 cas pour 100 000 habitants. Les jauges dans les lieux publics vont également être abandonnées.
En revanche, le pass sanitaire est pour le moment maintenu dans tous les départements de l’Hexagone, car jugé "très efficace". "Evidemment dès qu’on pourra l’adapter, on le fera, mais aujourd’hui ce n’est pas le cas", a indiqué M. Attal. Et d’ajouter : "On souhaite pouvoir l’utiliser si nécessaire au-delà du 15 novembre".