De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Malgré une légère décrue, l'épidémie de Covid-19 continue de sévir aux quatre coins du pays. Chaque jour, des centaines de milliers de personnes sont testées positives au virus, et les services de réanimation de certains hôpitaux sont encore débordés de patients. Malgré tout, Olivier Véran, le ministre des Solidarités et de la Santé, estime que le pire de la cinquième vague est derrière nous, et que le pic est passé. A l'issue du Conseil des ministres, Gabriel Attal a de son côté déclaré que l'on pouvait espérer une levée du pass vaccinal fin mars, alors que "la sortie de la phase aiguë" de la cinquième vague se poursuit.
Pour ce faire, il faudra respecter un certain nombre de conditions. Le Premier ministre a d'ores et déjà évoqué une nécessité de soulager le système hospitalier : "Je veux être clair : le pass pourrait tout à fait être suspendu si la pression épidémique et surtout hospitalière venait à se réduire fortement et durablement; si nos services de réanimation ne voyaient arriver de nouveaux malades pendant plusieurs semaines; si nos hôpitaux n’étaient plus obligés de déprogrammer des soins", a-t-il détaillé.
La tension hospitalière inférieure à 50% dans de nombreux départements
Certaines parties du pays sont-elles déjà dans cette situation ? En tout cas, une vingtaine de départements affichent une tension hospitalière égale ou supérieure à 50%. Découvrez lesquels dans notre diaporama ci-dessous. Pour rappel, si cet indicateur est supérieur à 100, cela signifie qu'il y a plus de patients Covid occupant des lits de réanimation qu'il n'y en avait avant le début de l'épidémie.
Lors d'une audition devant le Sénat mercredi 9 février, le professeur Alain Fischer a de son côté insisté sur le besoin de ralentir la circulation du virus : "Il faut que l’on soit dans un taux d’incidence réduit, au moins dix ou vingt fois moins qu’aujourd’hui", a-t-il martelé.