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Le gouvernement a été clair sur sa stratégie pour lutter contre la propagation du variant Omicron : “vaccination, vaccination, vaccination et pass vaccinal”, martelait Emmanuel Macron lors de son interview au Parisien le 5 janvier 2022. Dix jours plus tard, l'exécutif n’a pas changé de fusil d'épaule, bien au contraire. Le 14 janvier dernier, plus de 31 millions de doses de rappel avaient été administrées. 77,5 % de la population française avait un schéma vaccinal complet à cette date. Soit presque autant que de Français qui ont effectué au moins une dose depuis le début de la campagne vaccinale : 79,4%.
Il faut dire que depuis le 28 décembre 2021, toutes les personnes de plus de 18 ans sont éligibles à un “booster” trois mois après la deuxième injection, ou “après une infection au Covid-19 si celle-ci a eu lieu après la vaccination”, écrit le site officiel du service public. Sont aussi concernés “les jeunes de 12 à 17 ans, immunodéprimés ou ayant une pathologie à haut risque ou bien une comorbidité.
Cette dernière dose est obligatoire pour l’obtention du fameux sésame : le pass vaccinal.
Le pass vaccinal adopté
C’est la fin de deux semaines de débats à l’Assemblée Nationale et au Sénat. Le projet de loi du pass vaccinal a été adopté par le Parlement dimanche 16 janvier 2022, lors d’un ultime vote à l’Assemblée nationale. La promulgation de la loi qui instaurera cette nouvelle arme de l'exécutif pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 n’est plus qu’une question de jour. Voici quelques exemples de changements qui accompagnent la mise en place de ce pass vaccinal :
- Il faudra obligatoirement être vacciné ou justifier d’un certificat de rétablissement attestant d’une guérison du Covid-19 de moins de six mois pour accéder à tous les lieux où le pass est exigé.
- Les responsables d'établissements concernés par le pass vaccinal pourront contrôler les identités et vérifier la conformité du pass vaccinal dès lors qu'il existe "des raisons sérieuses de penser que le document présenté ne se rattache pas à la personne qui le présente", détaille le texte.
- Pour emprunter les transports en commun qui exigent le pass vaccinal (train et avion), les non-vaccinés devront obligatoirement justifier d'un "motif impérieux d’ordre familial ou de santé" et d’un test négatif de moins de 48 heures.
Dans le diaporama ci-dessous, vous pourrez retrouver les dix départements les plus en retard sur la troisième dose.