La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Cet adage aurait dû servir de leçon aux Français après le premier confinement et l’arrivée de la seconde vague du coronavirus au début de l’automne. Soulagés de pouvoir retrouver leurs proches et partir en vacances l’été dernier, nous sommes beaucoup à avoir cru que le pire était derrière nous et que la vie normale allait pouvoir peu à peu reprendre son cours. C’était sans compter sur le retour du Covid-19 au milieu du mois d’octobre, qui a forcé le gouvernement à reconfiner les Français à l’échelle nationale, après avoir décrété un couvre-feu dans un premier temps.
Les mesures décidées par l’exécutif ont rapidement prouvé leur efficacité puisque le nombre de nouveaux cas n’a cessé de diminuer ces dernières semaines, tout comme celui des admissions en réanimation. Le taux d’incidence, qui est monté à plus de 1 000 pour 100 000 habitants au milieu du mois de novembre dans certains départements d’Auvergne-Rhône-Alpes, est lui aussi à la baisse sur l’ensemble du territoire.
Coronavirus : quel est le taux d’incidence moyen en France ?
À en croire les dernières données de Santé Publique France, le taux d’incidence moyen en France est désormais de 86,2, soit en dessous du niveau d’alerte renforcée. 12 départements de France métropolitaine sont même en dessous des 50 nouveaux cas pour 100 000 habitants et ont donc quitté définitivement le niveau d’alerte. Lorsqu’on regarde ces données à l’échelle des régions, on peut voir que seulement deux des 13 régions de France métropolitaine affichent un taux d’incidence inférieur à 50 pour 100 000 habitants. Les autres se situent encore entre 50 et 150 car certains départements s’en sortent moins bien que d’autres à l’intérieur d’un même territoire.
Ce taux d’incidence n’est qu’une moyenne et il évolue aussi en fonction de l’âge des malades du Covid-19. Le taux d’incidence est par exemple plus élevé dans certaines régions chez les Français de 20 à 29 ans que pour ceux de 60 à 69 ans. Pour cette dernière catégorie, cinq régions affichent encore des chiffres assez hauts, comparés à ceux des autres parties de l’Hexagone. Découvrez lesquels.
Coronavirus : les 5 régions avec un taux d’incidence élevé chez les 60-69 ans
On le sait, les personnes de plus de 65 ans sont considérées comme plus à risque de contracter une forme grave du coronavirus Covid-19. Le site CovidTracker permet de comparer le taux d’incidence par région en fonction des classes d’âge. Voici où il est le plus élevé chez les Français âgés de 60 à 69 ans.
- La Bourgogne-Franche-Comté : taux d’incidence de 104 pour 100 000 habitants
- L’Auvergne-Rhône-Alpes : taux d’incidence de 102 pour 100 000 habitants
- Le Grand-Est : taux d’incidence de 86 pour 100 000 habitants
- L’Ile-de-France : taux d’incidence de 72 pour 100 000 habitants
- La Provence-Alpes-Côte-D’azur : taux d’incidence de 71 pour 100 000 habitants
Si les jeunes retraités sont plus à risque face au virus, les septuagénaires le sont d’autant plus et doivent donc respecter scrupuleusement l’ensemble des gestes barrière, notamment le port du masque dès qu’il est nécessaire. Dans quelles régions le taux d’incidence est-il le plus élevé chez les Français de 70 à 79 ans ?
Coronavirus : les 5 régions avec un taux d’incidence élevé chez les 70 à 79 ans
Le taux d’incidence est plus élevé chez les Français de 70 à 79 ans que chez les jeunes retraités. Les mêmes régions figurent dans ce classement, à une exception près, mais elles ne sont pas forcément sur la même marche du podium… Les voici.
- L’Auvergne-Rhône-Alpes : taux d’incidence de 119 pour 100 000 habitants
- La Bourgogne-Franche-Comté : taux d’incidence de 116 pour 100 000 habitants
- Le Grand-Est : taux d’incidence de 106 pour 100 000 habitants
- Les Hauts-de-France : taux d’incidence de 94 pour 100 000 habitants
- La Provence-Alpes-Côte-D’azur : taux d’incidence de 72 pour 100 000 habitants
Si l’on regarde le taux d’incidence chez les Français de 70 à 79 ans, on voit donc que l’Ile-de-France a été remplacée par les Hauts-de-France et que l’Auvergne-Rhône-Alpes est en première position alors qu’elle est à la seconde place de ce classement chez les Français de 60 à 69 ans.