La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Le Covid-19 continue de gagner du terrain aux quatre coins de la France. D'après les dernières données de l'Agence nationale de santé publique, plus de 80 000 nouvelles contaminations ont été enregistrées le dimanche 20 mars 2022. En outre, le taux d'incidence national s'élève désormais à 861 personnes testées positives pour 100 000 habitants. Du côté des hospitalisations, l'organisme a compté plus de 6000 admissions de patients Covid entre le 9 et le 16 mars 2022, dont 581 en soins critiques.
Comment expliquer un tel regain de l'épidémie après la forte décrue des dernières semaines ? Selon le dernier rapport épidémiologique de l'agence, le variant Omicron représentait plus de 99,9% des séquences interprétables au 28 février. Mais son sous-lignage BA.2, plus contagieux encore, commence à devenir majoritaire dans l'Hexagone. Dans certains départements, le taux d'incidence repart particulièrement fort : découvrez-les dans notre diaporama ci-dessous. Les informations renseignées se basent sur les données de Covid Tracker au 20 mars 2022.
Vers une décrue au mois d'avril ?
Interrogé par Le Parisien, Olivier Véran a indiqué qu'il n'était, pour l'heure, pas question d'imposer de nouveau les restrictions qui viennent d'être allégées, comme le port du masque obligatoire ou encore le pass vaccinal. Selon le ministre des Solidarités et de la Santé, les contaminations devraient poursuivre leur hausse tout le long du mois de mars, avant une décrue au mois d'avril. Pour l'heure, les services de réanimation ne montreraient pas de signal inquiétant.
Par ailleurs, le neurologue a affirmé que la fin des restrictions n'était en aucun cas liée à l'élection présidentielle qui approche : "Si nous avions conservé les mesures, certains auraient dénoncé une manœuvre électoraliste pour maintenir un niveau de peur soi-disant utile au président. Quand on les lève, les mêmes nous disent que c'est électoraliste...", a-t-il déploré.