Le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) a publié jeudi 14 novembre son rapport d’enquête "Vécu et ressenti en matière de sécurité" réalisé en 2023. Plus que des sentiments...
Les indicateurs épidémiques sont à la hausse. Olivier Véran a tiré la sonnette d'alarme dans un entretien accordé à La Dépêche, "Depuis plusieurs jours, il y a aussi un peu plus d’hospitalisations. Donc oui le virus circule plus en ce moment. Cette situation globale n’est pas étonnante, il y a un effet saisonnier très marqué avec la baisse des températures et l’augmentation de l’humidité qui favorisent la multiplication du virus dont la circulation est accélérée par le fait qu’on sort moins à l’extérieur dans cette période", a prévenu le ministre de la Santé dans un entretien accordé à La Dépêche ce 2 novembre. Selon lui, une nouvelle vague est possible cet automne, mais pour le ministre, la France dispose des armes pour l'affronter. "Une nouvelle vague est donc possible pendant cette automne-hiver, regardez certains de nos voisins. Le Royaume-Uni a des niveaux d’incidence élevée. On voit aussi que le Danemark, qui a levé son pass sanitaire depuis la mi-septembre, subit une hausse importante des nouveaux cas. Bref, la vigilance est de mise, mais nous avons plusieurs cordes à notre arc pour négocier au mieux cette évolution et la transformer en simple vaguelette pour le système de soins si tout le monde est solidaire", a-t-il expliqué au quotidien.
Ces dernières semaines, le Covid-19 semble reprendre de l'ampleur aux quatre coins de la France. Selon le dernier rapport épidémiologique de l'Agence nationale de santé publique, publié le 28 octobre 2021, la métropole subti actuellement "une nouvelle hausse du taux d’incidence et une tendance à l’augmentation des nouvelles hospitalisations". Cette recrudescence du virus, qui se confirme, est particulièrement importantes chez les patients âgés de 60 ans et plus.
Alors que le variant Delta représente désormais 100% des nouvelles contaminations, l'organisme note également une "hausse du nombre moyen de personnes-contacts par cas dans un contexte d’augmentation du nombre de cas". À noter que ces chiffres peuvent être sous-estimés en raison du caractère payant des tests Covid. En effet, l'agence enregistre une baisse du taux de dépistage chez les personnes âgées de 20 ans et plus, "plus particulièrement marquée chez les 20-39 ans".
"Il nous faudra vivre avec le virus au moins jusqu'à l'été"
Comment le gouvernement compte-t-il contrer cette résurgence de l'épidémie ? En premier lieu, l'exécutif entend prolonger la possibilité de recourir au pass sanitaire jusqu'au 31 juillet 2022. De son côté, le Sénat souhaite poser certaines conditions : limiter l'utilisation du pass sanitaire aux départements dont la couverture vaccinale est inférieure à 75% et interdire son utilisation au-delà de février 2022. Selon les informations de France Info, le gouvernement a renouvelé sa volonté de maintenir le dispositif jusqu'à l'été prochain.
Devant le Sénat, la ministre Brigitte Bourguignon a déclaré : "Nous savons très bien dès à présent qu'il nous faudra vivre avec le virus au moins jusqu'à l'été". Quels sont les départements où le virus inquiète le plus ces derniers jours ? Dans le diaporama ci-dessus, découvrez les 13 départements où le taux d'incidence est supérieur à 80 personnes testées positives pour 100 000 habitants. Pour effectuer ce classement, Planet se base sur les données de Géodes - Santé publique France qui répertorie le taux d'incidence par département pour la semaine du 23 au 29 octobre 2021.