De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le rebond de l’épidémie va-t-il être stoppé par l’arrivée des beaux jours ? C’est un scénario envisagé par certains scientifiques, et même évoqué par l'exécutif. Pourtant, depuis quelques semaines, tous les indicateurs épidémiologiques ont de nouveau viré au rouge.
Une évolution de l'épidémie pourtant anticipée par le gouvernement : "On s’attend à voir monter les contaminations jusqu’à fin mars, avant une décrue en avril. Il n’y a pas de signal inquiétant en réanimation", indiquait Olivier Véran, lors d’une interview accordée au Parisien, le 20 mars 2022.
La tension hospitalière devrait être en effet "la seule chose que l'on va véritablement regarder pour juger de la gravité de la situation épidémique" témoigne de son côté Bruno Lina, virologue et membre du Conseil scientifique, dans les colonnes de La Dépêche.
Le printemps peut-il endiguer la propagation du virus ?
Les beaux jours n’ont pas attendu le mois avril pour pointer le bout de leur nez. En effet, le mois de mars nous a offert plusieurs journées très ensoleillées et des températures parfois proches de 20°C. Ce qui n’a pas empêché la version BA.2 d’Omicron d’être 30% plus transmissible que son prédécesseur BA.1 et de dépasser à nouveau la barre des 100 000 contaminations quotidiennes dans l'Hexagone.
Contrairement à ce que peut dire le ministre des Solidarités et de la Santé, les beaux jours pourraient ne pas suffire à ralentir la propagation du virus.
En effet, "l'impact du climat sur la circulation épidémique ne se fait pas du jour au lendemain, c'est graduel. Et pour le moment, ce qu'on constate, c'est que le virus est en train de gagner", admet Bruno Lina auprès de La Dépêche.
Ces derniers jours, on observe ainsi une hausse de 43% du nombre de cas positifs au Covid-19 quotidien par rapport à la semaine dernière. Au 28 mars 2022, on prélevait en moyenne 123 588 cas positifs par jour. Le nombre d’admissions en soins critiques est aussi en hausse de 11% par rapport à la semaine dernière.
Dans le diaporama ci-dessous, retrouvez les départements où la tension hospitalière est la plus élevée.
* Selon les données de covidtracker.fr au 28 mars 2022