Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Avons-nous été trop optimistes ? La cinquième vague n’en finit pas de malmener l’Hexagone et elle ne semble pas avoir décidé de reculer, du moins pas tout de suite. Si on observe une baisse des contaminations en Ile-de-France, de nombreuses autres régions sont encore dans le rouge, avec des indicateurs qui explosent. Le pic évoqué à la mi-janvier n’a pas encore été dépassé partout, surtout pas à l’hôpital.
Cinquième vague : trop tôt pour lever les restrictions ?
Alors que le pass vaccinal vient d’entrer en vigueur – remplaçant le pass sanitaire depuis le lundi 24 janvier – faut-il s’attendre à de nouvelles restrictions ? C’est peu probable, car le gouvernement a annoncé seulement la semaine dernière la levée progressive des mesures mises en place ces dernières semaines. La première étape de ce plan est fixée au mercredi 2 février et elle prévoit notamment la levée de l’obligation du masque en extérieur et la fin du télétravail imposé. Si ce dernier reste conseillé, les entreprises pourront décider d’elles-mêmes le rythme à adopter, tout en maintenant "le bon niveau", selon Jean Castex. Les jauges seront également supprimées au sein des établissements recevant du public.
La deuxième étape est fixée deux semaines plus tard, au mercredi 16 février. À cette date est notamment prévue la réouverture des discothèques et la reprise des concerts debout. La consommation de nourriture et de boisson sera à nouveau autorisée dans les transports et dans les cinémas. Il sera également possible de boire et de manger debout dans les bars.
Cinquième vague : elle sera "lourde" à l'hôpital jusqu'au printemps
Est-ce trop tôt pour lever les barrières ? Si la baisse des contaminations commence à être visible par endroit, il va falloir patienter pour remarquer un impact sur l’hôpital. Le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy s’attend même à "une vague d’hospitalisations très lourde jusqu’à la mi-mars", soit jusqu’au printemps. Interrogé sur franceinfo mardi 25 janvier, il a ajouté : "On peut imaginer un printemps 2022 dans de pas trop mauvaises conditions, sous réserve d’un nouveau variant".
Dans certains départements, les hospitalisations pour Covid-19 sont au plus haut et continuent même d’augmenter. De quoi décaler la levée totale des restrictions ? Découvrez les territoires concernés dans le diaporama ci-dessous.