Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
La crise sanitaire n’a pas encore dit son dernier mot. Depuis quelques jours, le nombre de cas positifs au Covid-19 a cessé de baisser. Chaque jour on dénombre en moyenne 23 232 nouveaux cas, soit une hausse de 30% par rapport à la semaine précédente.
Les autres indicateurs épidémiologiques semblent aussi mettre en évidence une reprise de l’épidémie :
- Taux d’incidence : Il est de 242 cas pour 100 000 habitants. Un taux “élevé et en hausse”.
- Taux de positivité : Il est de 14,85%. Un taux “élevé et en hausse”
- Taux de reproduction : Il est de 0,99. 24 heures auparavant, il était de 0,9. S’il venait à dépasser 1, cela signifierait que l’épidémie progresse.
La fin du port du masque et des restrictions sanitaires et le retour à une vie sociale “normale” explique en partie cette reprise épidémique.
Mais elle semble aussi provoquée par l’arrivée de deux sous-variants d’Omicron : BA.4 et BA.5. S’ils ne sont pas encore majoritaires en France, ils le sont déjà dans de nombreuses régions de l’Hexagone. Dans le diaporama ci-dessous, retrouvez les 51 départements concernés.
Faut-il craindre l’arrivée de BA.4 et BA.5 ?
Ces deux sous-variants d’Omicron ont été découverts en janvier 2022 en Afrique-du-Sud. En France, ils représentaient seulement 18% des contaminations au 2 juin 2022. “Mais on peut passer de 18% à 85% en quinze jours", a alerté l'épidémiologiste Catherine Hill, le 7 juin sur BFMTV.
D’après les scientifiques, BA.4 et BA.5 seraient 10 % plus contagieux que le sous-variant Omicron BA.2, responsable de la reprise épidémique au mois d’avril. S’ils ont été à l’origine de deux nouvelles vagues de l’épidémie en Afrique du Sud et au Portugal, ils n'apparaissent pas plus dangereux que le sous-variant BA.2.
Dans la péninsule ibérique, “l'impact hospitalier en termes de nombre de patients en réanimation, de nombre de décès ou de nombre d'hospitalisations était relativement faible. Rien à voir avec les vagues précédentes", estime Frédéric Adnet, chef du service des urgences de l'hôpital Avicenne (Seine-Saint-Denis) au micro de BFMTV.