De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Dans de nombreux pays européens, les indicateurs sont au rouge. Ceux enregistrant les plus grosses accélérations de l’épidémie au cours des sept derniers jours se situent tous sur le Vieux-Continent, d’après une base de données de l’AFP.
La situation est considérée comme "très inquiétante" dans dix pays de l’Union européenne et "inquiétante" dans dix autres, a déclaré ce vendredi 12 novembre l’agence européenne chargée des maladies. Certains ont ainsi rétabli des mesures drastiques pour trois semaines.
"La situation épidémiologique dans l’UE est actuellement caractérisée par une hausse rapide et importante des cas et un taux de mortalité faible, mais en lente hausse", précise le Centre européen de contrôle des maladies (ECDC) dans sa dernière évaluation des risques.
Covid-19 en Europe : les deux prochaines semaines ne présagent rien de bon
Nombre de cas, d’hospitalisations et de morts, évolution récente… Voici les valeurs absolues sur lesquelles repose la méthode employée par l’ECDC pour les catégories de préoccupation. "Les cas, les hospitalisations et le nombre de morts devraient tous augmenter au cours des deux prochaines semaines", prévient l’agence européenne basée à Stockholm. D’après les dernières projections, le nombre de cas et de décès devrait bondir d’environ 50% pour atteindre un rythme hebdomadaire de 300 nouveaux cas et 2,7 décès pour 100 000 habitants, rapporte le Huffingtonpost avec l’AFP.
En revanche, "dans des pays comme l’Espagne et le Portugal, extrêmement bien vaccinés, ou encore l’Italie, qui a pris des mesures fortes, le rebond n’est pas encore très visible", assure à l’AFP l’épidémiologiste à l’Université libre de Bruxelles (ULB), Yves Coppieters.
Covid-19 : où en est-on en France ?
Et d’ajouter : "La France est un peu entre deux : la reprise des contaminations est réelle, mais moins forte." Si comme le Portugal et Chypre, l’Hexagone entre dans la catégorie "inquiétude modérée", l’aggravation est bien présente. Selon le rapport Santé publique France, "en semaine 44, la circulation du SARS-CoV-2 s’est accélérée sur le territoire métropolitain, avec une forte progression du R-effectif et du taux d’incidence corrigé pour l’effet du 1er novembre férié. Ainsi, en semaine 44, le taux d’incidence national est grimpé à 90 nouveaux cas pour 100 000 habitants, "soit une augmentation de 44 %", note l’organisme. Il dépasse même 100 cas pour 100 000 habitants dans 21 départements.
Pour lutter contre cette nouvelle vague, l’OMS a de nouveau recommandé la semaine dernière de poursuivre la vaccination, d’utiliser massivement les masques et de pratiquer les mesures de distanciation sociale.
Quels sont les 20 pays les plus à risque à l’heure actuelle ? Découvrez-les dans notre diaporama ci-dessus.