La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
En ce moment, difficile d’être optimiste face à la conjoncture. Flambée du prix de l’essence, hausse des factures d'énergie… La crise énergétique induite en partie par la guerre en Ukraine serait loin d’être terminée. C’est en tout cas le discours tenu par Fatih Birol, le patron de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) qui s’est exprimé dans les colonnes du quotidien allemand Der Spiegel.
Son propos a de quoi alarmer.
Une triple crise énergétique
Fatih Birol estime que la situation pourrait devenir encore pire que lors du choc pétrolier de 1970, dont les conséquences se sont fait sentir jusqu’au début des années 1980. Car la crise actuelle est “triple”, contrairement à celle de 1970, qui ne concernait que le pétrole. Aujourd’hui, c’est l’ensemble du secteur de l’énergie qui est impacté : le pétrole, le gaz et l’électricité.
Des pénuries à prévoir
Il faut donc s’attendre à de nouvelles hausses côté prix, mais pas que. Selon l’expert de l’AIE, les pays occidentaux risquent de se retrouver vite à court de pétrole.
"Quand la saison des grandes vacances arrivera en Europe et aux États-Unis, la demande en pétrole va augmenter. Alors, nous pourrions voir des pénuries, par exemple de diesel, d'essence ou de kérosène, particulièrement en Europe.", explique Fatih Birol.
Sur BFMTV, le spécialiste des matières premières Jean-Pierre Favennec, estime, lui, que “Les stockages réellement utilisables sont un petit peu plus faibles. Mais disons qu'on a facilement un mois et demi ou deux mois de stock devant nous"
Il y a quelques jours, le média Vice prévoyait quant à lui, en s’appuyant sur un rapport, "que la majorité du réseau électrique américain risquait de tomber en panne cet été".
En France également, le parc nucléaire en partie à l’arrêt et la sécheresse font craindre un black-out dans les prochains mois. Des scnéarios de crise sont envisagés par le gouvernement pour faire face à d'éventuelles pénuries, et notamment d'électricité.