De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Avec les tensions sur le réseau électrique et l’arrivée du froid, les coupures d’électricité sont dans l’esprit de tous les Français. Du côté du gouvernement, les appels à la sobriété énergétique se font toujours plus intenses depuis quelques mois et les ménages ont ainsi d’ores et déjà adoptédes astuces quotidiennes pour consommer moins.
Si l’usage de délestages n’est à ce jour pas une certitude, il pourrait néanmoins intervenir pendant l’hiver si la situation l’exige. Pour prévoir au mieux, le réseau de transport d’électricité RTE a publié une étude dévoilant les trois scénarios, du plus optimiste au plus pessimiste, qui pourraient se réaliser dans les prochains mois.
RTE : aucune alerte rouge cet hiver ?
Le scénario le plus optimiste dévoilé par cette analyse ne prévoit aucune alerte rouge pour cet hiver ce qui signifie qu’il n’y aurait pas de coupure de courant. Cela pourrait se produire en cas d’un succès de la politique énergétique signifiant que les réacteurs hors services ont été remis en service rapidement.
Mais ce scénario peut tout de même varier selon l’hiver. En effet, selon les prévisions de RTE, seul un hiver chaud comme celui de 2019 ou 2020 ou un hiver plus classique serait exempt de toute coupure. Ainsi même si le plan de sobriété énergétique fonctionnait et que les réacteurs étaient rapidement remis en marche, des délestages pourraient tout de même survenir.
Cela pourrait se produire une fois en cas d’hiver froid comme ceux de 2012 ou 2013. Mais si la météo s’avère particulièrement peu compatissante comme pendant les hivers de 2010 ou 2011, RTE pourrait prendre la décision de couper le courant entre une et trois fois.
Cependant, comme l’expliquent nos confrères de TF1, le retard d’EDF pour la remise en service des réacteurs nucléaires et le plan de sobriété trop peu efficace ont poussé RTE à écarter ce scénario.Mais quel est le plus probable selon le gestionnaire ?
Coupures d’électricité : le scénario le plus probable
Selon l’étude de RTE, le scénario le plus probable serait l’intermédiaire. Il est construit selon une hypothèse qui verrait l’activité électrique reprendre progressivement en France d’ici le mois de janvier, avec un plan de sobriété plus ou moins efficace.
Ainsi, si la sobriété énergétique fait ses preuves, les recours au délestage devraient être raisonnables. Le nombre de coupures de courant devrait en effet être similaire à celui du premier scénario.
Cependant,si l’efficacité de la sobriété n’est pas au rendez-vous, entre zéro et deux alertes pourraient être déclenchées en cas de situation météorologique normale. Mais si l’hiver est froid, ce sera une ou deux alertes qui seront déclenchées.Ce chiffre pourrait même grimper jusqu’à six en cas de températures particulièrement basses. Enfin, le scénario le plus pessimiste...
Coupures d’électricité : qu’envisage le scénario le plus pessimiste ?
Dans le cas oùla situation énergétique serait "dégradée", les recours aux délestages pourraient être bien plus courants. Ainsi, même avec un hiver chaud comme en 2019 et 2020, les coupures de courant devraient intervenir entre quatre et sept fois.
Si la situation météorologique est similaire à la médiane des dernières années, ce sont entre six et douze coupures qui pourraient intervenir. Mais ces chiffres sont encore plus élevés en cas d’hiver froid puisque RTE ne prévoit pas moins de douze à vingt activations pour une saison semblable à celles de 2012 et 2013.
Et si les températures sont aussi basses qu’en 2010 ou 2011, les recours aux moyens de sauvegarde devraient s’avérer très fréquents.Le nombre de délestage pourrait ainsi se situer entre vingt et vingt-huit.