Le 25 novembre prochain, l’administration fiscale prélèvera une nouvelle somme sur le compte des contribuables concernés par un rattrapage de l’impôt sur le revenu. Êtes-vous concerné ?
Un variant made in France ? Un an après le début de la pandémie de coronavirus Covid-19 dans le monde, de plus en plus de pays doivent faire face à la circulation de nouvelles souches. Selon les données remontées par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le variant britannique est présent dans 70 pays et le sud-africain dans 31. La France a déjà enregistré plusieurs dizaines de cas de ces variants, dont la circulation pourrait s’accélérer dans les prochaines semaines. Une situation qui inquiète à la fois les autorités sanitaires et le gouvernement, Jean-François Delfraissy disant craindre l’apparition "d’une pandémie dans la pandémie". Ces termes ont même été repris par le ministre de la Santé Olivier Véran lors de sa conférence de presse du jeudi 28 janvier.
Variant marseillais : plus de 2 000 contaminations en 5 mois
Et si la France devait désormais faire face à un nouveau variant, produit cette fois-ci sur son sol ? C’est la crainte du professeur Didier Raoult, révèle La Provence. Ce dernier a publié sur Twitter les données de l’IHU Méditerranée, que l'infectiologue a créé e, évoquant notamment "le variant Marseille 4" parmi ceux qui ont été découverts. Selon les données de son équipe, cette nouvelle souche aurait été observée pour la première fois le 19 juillet dernier et aurait "provoqué une épidémie qui a débuté en août, remplaçant rapidement d’autres variantes et [serait] toujours en cours". En tout, 2 106 contaminations au "variant marseillais" auraient été enregistrées entre le 1er septembre et le 20 janvier.
Comme les autres variants circulant actuellement, cette nouvelle souche aurait aussi des particularités qui la différencient de celle avec laquelle nous cohabitons depuis des mois. Le variant marseillais est-il plus contagieux ? Plus dangereux ? Plus mortel ? Voici ce qu’ont découvert Didier Raoult et son équipe.
Variant marseillais : quelles différences avec les autres souches ?
Les experts de l’IHU Méditerranée estiment que la principale différence entre le Sars-Cov2 classique et le variant marseillais est "une fréquence 40 fois plus élevée d’hypoxémie", c’est-à-dire la diminution de la quantité d’oxygène transportée dans le sang. Plus inquiétant encore, une dizaine de patients infectés par cette souche ont développé une nouvelle infection au variant quelques mois plus tard, posant donc la question de l’immunité des personnes touchées.
Selon La Provence, "entreprenant le traçage rétrospectif à partir de la base de données Gisaid, l’IHU a repéré un premier cas d’infection à ce variant, chez un patient allemand, identifié dès mars dernier. Puis, chronologiquement, d’autres cas auraient été repérés sur une île des Baléares, puis dans le sud-ouest de la France, au Danemark, en Amérique du Nord, en Australie, en Asie, en Nouvelle-Zélande, en Afrique, en Israël". Ce variant marseillais évoqué par Didier Raoult est-il résistant au vaccin ?
Variant marseillais : "Une variante majeure du Sars-Cov2"
Faut-il craindre que ce variant marseillais soit résistant au vaccin contre le Covid-19 ? À ce sujet, les chercheurs expliquent à La Provence que la mutation "se situe dans le domaine de la protéine Spike, qui est une cible majeure des anticorps neutralisants et des vaccins actuels". Néanmoins, "le rôle protecteur des vaccins actuels par rapport à cette variante doit être évalué", ajoutent-ils. Une chose est sûre, pour eux, ce variant "devrait être considéré comme une variante majeure du Sars-Cov2".