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L'épidémie de coronavirus Covid-19 ne cesse de s'étendre en France. En tout, 204 individus sont touchés sur tout le territoire français, soit plus de 60 nouveaux cas en 24 heures, informe Le Parisien. Le lundi 2 mars 2020, dans la soirée, le ministère de la Santé a confirmé un troisième décès lié au virus. Il s'agit de Marie-Thérèse Deman, une femme de 89 ans, originaire de l'Oise, qui "a trouvé la mort dans l'hôpital de Compiègne", a précisé le directeur général de la Santé Jérôme Salomon. Elle avait également "d'autres pathologies", selon ses dires, mais sans préciser lesquelles. Depuis, on recense un décès supplémentaire.
La région de l'Oise particulièrement touchée
Le directeur général de la Santé a déclaré que cinq régions comptaient désormais plus de 10 cas. "Sur le territoire national, il y a une situation très hétérogène, une mosaïque en fonction de l'implantation du virus", commente-t-il. "Hors des foyers identifiés [Oise, Haute-Savoie, Morbihan], il est recommandé de poursuivre une vie normale, les transports en commun fonctionnent normalement". Parmi ces zones, l'Oise est le département le plus touché avec 64 cas au total, liés aux chaînes de transmission, indique France Info.
Le risque d'une pandémie augmente à mesure que le nombre de contaminés croît. Le chef de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, s'est dit lui-même, pessimiste en déclarant que les autorités sanitaires avançaient désormais en "territoire inconnu", relève LCI.
La France fait partie des pays les plus affectés par le coronavirus en Europe, avec l'Allemagne qui comptabilisait 157 cas confirmés lundi matin. L'Italie bat tous les records avec plus de 2 000 personnes testées positif et 52 morts. Depuis l'apparition du virus dans l'Hexagone, ce dernier a entraîné la mort de trois personnes, 12 ont été soignées et 178 sont toujours hospitalisées.
Plusieurs enseignants exercent leur droit de retrait
Dans l'Oise, une dizaine d'enseignants a annoncé leur désir de ne plus venir donner des cours en classe, d'après Les Echos.
Ils travaillent dans les écoles élémentaire et maternelle du Plessis-Belleville, une commune de l'Oise limitrophe de Lagny-le-Sec. Dans cette dernière commune, les établissements scolaires sont fermés, car ils appartiennent aux premières zones d'infection du coronavirus, soumis à des restrictions strictes.
Pour le coup, les cours sont supprimés, mais l'une des écoles est ouverte administrativement par la mairie du Plessis-Belleville qui offre une solution de garde, pour les parents, avec du personnel communal. Une quinzaine d'enfants étaient donc accueillis, ce mardi 3 mars 2020, par des membres de la commune.
Des militaires accusés d'avoir apporté le virus
Maintenant que l'Oise a été officiellement déclaré comme zone la plus contaminée par le virus en France, une théorie concernant des militaires français ressort. Plusieurs soldats ayant réalisé l'opération de rapatriement de nombreux ressortissants Français de Wuhan à Paris, auraient ramené le coronavirus en Chine.
Ce mardi matin, le ministère des armées a tenu à clarifier la situation et démêler le vrai du faux dans un communiqué. Il explique notamment, que le personnel était équipé de masques de type FFP2, ces derniers offrant tous un très haut niveau de filtration, habituellement destinés au personnel de soin. De plus, l'escadron Estérel est resté à bord de l'avion pour accueillir les 193 ressortissants français. Ils étaient tous asymptomatiques et autorisés à embarquer après un contrôle médical réalisé à Wuhan par des équipes spécialisées du ministère de la Santé. Pour finir, une fois rentré sur le territoire français, tous les militaires ont été confinés pendant 14 jours pour vérifier s'ils étaient porteurs du virus, mais aucun n'a présenté le moindre symptôme.