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Un attentat à la bombe dans un centre commercial d'un quartier touristique de Bogota (Colombie) a fait trois morts, dont une Française de 23 ans, et neuf blessés. L'explosion, comme le relate 20 minutes, se serait produite vers 17 heures samedi 17 juin (minuit, heure française) dans les toilettes des femmes. Le maire de la capitale colombienne a dénoncé un "attentat lâche".
La zone de centre commercial est pour le moment bouclée par la police et les pompiers. "On s’occupait des clients quand on a entendu une explosion au second étage. Avec ma collègue Viviana, on est descendus voir ce qui s’était passé et on a vu des gens qui pleuraient et saignaient. C’était dans les toilettes, d’où sont sorties des femmes en pleurs. Il y avait beaucoup de fumée et la sécurité nous a dit d’évacuer", a expliqué un employé du centre commercial.Les trois victimes, trois femmes, sont décédées des suites de leurs blessures. Elles avaient 23, 27 et 31 ans et étaient respectivement française et colombiennes. L'établissement hospitalier qui a accueilli les victimes de l'attaque a précisé dans un communiqué que quatre blessés sont dans un état critique. Après avoir condamné l'attentat, le président colombien Juan Manuel Santos a ordonné au chef de la police nationale d'ouvrir une enquête.
En Colombie pour un service social
Le maire de Bogota a révélé que la jeune Française était en Colombie pour "fournir un service social dans un collège d’un quartier populaire de Bogota durant six mois". Une information que l'ambassadeur de France à Bogota, Gautier Mignot, a confirmée au micro de Blueradio. Selon lui, "la jeune femme était apparemment accompagnée de sa mère".
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Pour le moment, l'attaque n'a pas été revendiquée. La guérilla colombienne de l'ELN (Armée de libération nationale) a immédiatement condamné cet attentat qualifié d'"exécrable", via son compte Twitter. L'ENL négocie actuellement un accord de paix avec le gouvernement colombien équivalent à celui conclu avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc).