De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Tout ce qui est hôtellerie, restauration, bars, événementiel, une bonne partie du secteur culturel... Tous les secteurs qui ne peuvent pas opérer par décision administrative continueront à pouvoir bénéficier du chômage partiel pour leurs salariés à taux plein", affirmait récemment Muriel Pénicaud, ministre du Travail, sur le plateau de BFMTV. Cette dernière revenait en détail sur les évolutions salariales attendues à compter du 1er juin 2020. En effet, si l'État a pris en charge l'essentiel des salaires des employés contraints de s'arrêter, cela ne pourrait plus être le cas. Certaines entreprises devront donc contribuer aux rémunérations de leurs travailleurs, dans des "proportions raisonnables" a-t-elle encore indiqué.
En tout et pour tout, quelques 11,7 millions de salariés ont continué à percevoir 84% de leur salaire net – voire 100% s'ils ne touchaient pas plus que le Smic en temps normal – depuis les débuts du confinement. Pour l'heure, nul ne saurait dire précisément de combien les émoluments de ces Françaises et ces Français pourraient chuter.
Vers un nouveau taux de prise en charge
"On est en train de discuter des proportions, mais qui seront raisonnables", a voulu rassurer la ministre du Travail d'Emmanuel Macron, qui a aussi tenu à rappeler que les patrons n'auraient à assumer qu'une "petite partie" des salaires des travailleurs et des travailleuses qu'ils auront décidé de placer – et de laisser ! – au chômage partiel. Il s'agit de soulager l'État, pas de mettre à mal les finances du patronat, après tout.