La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Les calculs ne sont pas bons. En prenant la parole face aux Français le 24 novembre dernier, Emmanuel Macron ne se doutait pas que le recul de la seconde vague épidémique se stopperait si brutalement quelques jours plus tard. Les différents indicateurs de suivi du virus ont baissé en continue depuis le milieu du mois de novembre, permettant aux hôpitaux de souffler un peu et aux Français de rêver à un Noël en famille. Seulement, le chef de l’Etat a donné une condition à la poursuite du déconfinement, que le nombre de nouveaux cas quotidiens soient inférieurs à 5 000 au 15 décembre et c’est loin d’être gagné.
Covid-19 : "Très difficile d'atteindre cet objectif"
Lors d’un point avec la presse lundi 7 décembre, le directeur général de la santé Jérôme Salomon a évoqué un "risque de rebond épidémique élevé" en France. Concernant l’objectif du gouvernement, il ne s’est pas montré plus enthousiaste, affirmant qu’"il est difficile de prévoir l’évolution mais si les conditions actuelles se poursuivent, il sera très difficile d’atteindre cet objectif".
Pour rappel, la seconde phase du plan du gouvernement – qui doit débuter le mardi 15 décembre - prévoit officiellement la fin du confinement avec son remplacement par un couvre-feu de 21 heures à sept heures du matin. Les déplacements seront donc de nouveau autorisés, permettant aux Français de changer de région mais aussi… De faire de nouveau circuler le virus sur tout le territoire. Ces mauvais chiffres vont-ils contraindre le gouvernement à prendre de nouvelles décisions ? Que pourrait-il se passer après le 15 décembre, si la situation évolue dans le mauvais sens ?
Covid-19 : les options sur la table du gouvernement
Le gouvernement est sur le qui-vive. Selon les informations de BFMTV, un conseil de défense doit se tenir ce mercredi 9 décembre avant qu’un point avec la presse soit fait par Jean Castex et Olivier Véran jeudi 10 décembre. Attestation de déplacement pour le 31 décembre, couvre-feu dès 17 heures… Plusieurs options sont sur la table mais ce ne sont pour l’heure que des hypothèses de travail, d’après la chaîne d’information. Il y a un scénario que le gouvernement veut éviter à tout prix, celui du rebond épidémique, évoqué par Jérôme Salomon lundi 7 décembre. Alors que la seconde vague n’est pas encore terminée, allons-nous dès à présent devoir faire face à une nouvelle reprise du virus ?
Covid-19 : une flambée des cas juste après Noël ?
C’est le scénario redouté par le gouvernement à quinze jours des fêtes de Noël. Après avoir autorisé les Français à se déplacer pour les fêtes de fin d’année, le gouvernement peut difficilement revenir sur cette mesure. Si le taux d’incidence repart à la hausse, les rassemblements privés sur l’ensemble du territoire seront un risque de nouvelles contaminations, un "cluster géant et intergénérationnel", comme l’expliquait un médecin au début du mois de novembre. On le sait, il faut attendre une quinzaine de jours avant de voir les effets positifs ou négatifs d’une mesure sur les contaminations au Covid-19.
Si le nombre de nouveaux cas continue de stagner et que le taux d’incidence reste à son niveau d’aujourd’hui (86,2 pour 100 000 habitants à l’échelle nationale), alors le virus continuera de circuler plus activement que prévu pendant les fêtes. Résultat, une flambée des cas peut être attendue dès le mois de janvier, ce qui obligerait donc le pays à faire face à une troisième vague. Ce rebond épidémique pourrait être semblable à celui du mois d’octobre mais avec un avantage pour le virus : le froid. Si médecins et scientifiques ne s’accordent pas pour parler d’une incidence du climat sur le Covid-19, le virus profite du froid pour affaiblir les organismes. Janvier et février étant les mois les plus froids de l’année, le rebond épidémique pourrait être encore plus impressionnant en plein hiver qu’au début de l’automne...