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Dans un logo repose toute l'identité d’une marque. Et c’est souvent ce petit élément graphique que les gens visualisent en premier lorsqu’on leur parle de telle ou telle firme, pour peu qu’il soit, en plus, très identifiable.
La science du logo n’est donc pas à prendre à légère, et les entreprises l’ont bien compris. C’est le BA-ba du marketing.
Pour qu’un logo survive et se démarque dans la jungle consumériste, il faut aussi qu’il reste dans l’air du temps. Au fil des années, de nombreuses marques ont ainsi fait évoluer leur charte graphique, enterrant parfois des logos auxquels les consommateurs s’étaient habitués, voire, attachés.
Mais il semblerait, en 2022, que le vintage ait le vent en poupe. C’est du moins ce que révèle la décision, il y a quelques mois, de Peugeot. Le constructeur automobile a inauguré un nouveau logo, figurant le blason du fameux lion dans une calandre, et qui reprend en réalité… le logo de 1960.
Ces logos disparus car… racistes
Parfois, c’est une toute autre problématique qui signe la fin de certains logos emblématiques… mais terriblement racistes.
C’est le cas, par exemple, du chocolat Banania, vendu dans l’Hexagone depuis 1915. A l’époque, on fait figurer sur les paquets la caricature d’un tirailleur sénégalais (grosses lèvres, peau noire et dents blanches à outrance…). En 1970, après une première polémique, la marque avait décidé de retirer le personnage, mais il était réapparu en 2005.
Aujourd’hui, on peut encore aperçevoir un enfant noir sur les paquets de chocolat Banania. Mais le fameux slogan “Y’a bon”, jugé raciste, a disparu à la suite d’une décision de justice en 2011.