De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Tous les trois mois, les bénéficiaires de minima sociaux comme le RSA (revenu de solidarité active), la Prime d’activité ou encore l’AAH (allocation aux adultes handicapés) doivent actualiser leur situation auprès de la CAF en déclarant leurs ressources, rapporte Midi Libre. Cette démarche est obligatoire pour pouvoir recalculer le montant des aides perçues et continuer de les toucher.
CAF : n'oubliez pas votre déclaration trimestrielle
Les allocataires sont informés par mail et aussi parfois par SMS lorsque l'actualisation est accessible. Il ne faut alors pas tarder pour faire sa déclaration en se rendant sur le site de la CAF ou en remplissant le cerfa 14129*03 ou le cerfa 14208*01 (AAH), faute de quoi le versement des aides peut être suspendu. À chaque fois, les bénéficiaires ont jusqu’au 25 du dernier mois du trimestrepour déclarer les ressources des trois mois précédents et permettre ainsi le calcul des aides des trois mois suivants.
À chaque nouvelle déclaration, l’allocataire est d’abord invité à vérifier les informations de son profil. Certaines d’entre elles, comme l’emploi ou le statut marital, sont prises en compte dans le calcul des droits.
CAF : les ressources à déclarer pour conserver vos droits
Le bénéficiaire doit ensuite déclarer ses différents revenus des trois derniers mois. Il s’agit des revenus nets avant prélèvement de l’impôt sur le revenu. Doivent être indiqués à la fois les revenus salariés, les revenus non-salariés et les éventuelles pensions alimentaires perçues. Si aucun revenu n’a été touché dans les trois derniers mois, il faut alors cliquer sur la case « Absence de ressources ».
L'allocataire doit aussi saisir les ressources de son conjoint ou de sa conjointe et celles de ses enfants de plus de 15 ans. Il faut également déclarer d’éventuels revenus exceptionnels (prime de licenciement, indemnité de rupture conventionnelle…), les primes de naissance ou de 13e mois, les gratifications de stage ou indemnités de formation professionnelle, les indemnités (maladie, accident du travail, maternité, paternité ou adoption), les pensions de retraite ou d’invalidité, les revenus non-salariés, l’argent placé et les sommes issues d’un héritage ou d'un gain aux jeux.