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INTERVIEW. Noëlle Châtelet, écrivaine et présidente de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), se confie le suicide de sa mère mais également sur son combat sur le droit à mourir.
Une information à prendre en compte mais sans dramatiser. Le Premier ministre Manuel Valls a déclaré jeudi à l'Assemblée nationale qu'il pourrait il y avoir "aussi le risque d'armes chimiques ou bactériologiques".
"Je le dis bien sûr avec toutes les précautions qui s'imposent mais nous savons et nous l'avons à l'esprit. Il peut y avoir aussi le risque d'armes chimiques ou bactériologiques", a expliqué le chef du gouvernement, quelques jours après les attentats à Paris, qui ont fait au moins 130 morts.
Mais les risques sont-ils réels ? Oui, selon les spécialistes. "Il faut en rester aux faits : oui, Daech a réussi à mettre la main sur des armes chimiques, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques l'a confirmé le 21 août. Des quantités excessivement limitées de gaz moutarde", explique Olivier Lepick, spécialiste des armes NRBC à la Fondation pour la recherche stratégique, interrogé par l'AFP.
Face aux risques, un arrêté a été publié en urgence dans le Journal officiel dès le 14 novembre par les autorités française afin d'autoriser l’utilisation d’un antidote en cas d’attaque chimique, en vue de constituer des stocks dans les hôpitaux, précise l'agence.
En vidéo sur le même thème : Le SAMU se prépare aux attaques chimiques
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