Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Alors que le suspect de 24 ans qui fomentait des attentats contre des églises a été déféré devant les juges ce vendredi, la police poursuit son enquête. Les investigations semblent révéler que jeune homme, passionné d'informatique, aurait des complices. Sid Ahmed Ghlam utilisait un langage codé pour communiquer avec son entourage, notamment avec sa probable compagne et ses deux complices, dont l’un se trouve en Syrie, comme le rapporte RTL.
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Les enquêteurs s’intéressent de près à ce langage particulièrement sophistiqué. Lorsqu’ils s’envoyaient des textos ou des e-mails, ils utilisaient des fichiers informatiques de stockage, comme Dropbox par exemple. Ils changeaient constamment leurs mots de passe afin de sécuriser leurs comptes. Sid Ahmed Ghlam et ses possibles complices se transmettaient d’ailleurs les clés d’accès via des messageries instantanées. Un système que les services de renseignement ont des difficultés à surveiller. De plus, pour communiquer avec la jeune femme entendue par la police, Sid Ahmed Ghlam utilisait un téléphone réservé à leurs échanges, selon le principe du circuit fermé.
Un alphabet crypté découvert chez sa supposée petite-amie
Quant aux messages qu’ils s’envoyaient, ils contenaient de nombreux espaces blancs. Les enquêteurs sont actuellement en train de décrypter les phrases à trous qui n’ont aucun sens tant que la signification des blancs n’est pas connue. Les enquêteurs auraient toutefois mis la main sur un alphabet crypté permettant de déchiffrer les messages. Toutes ces informations confortent la thèse selon laquelle le jeune homme aurait préparé les attaques depuis un certain temps.
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