De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé mardi qu’un projet d’attentat visant des militaires et des policiers avait été déjoué la semaine dernière à Orléans. Il s’agit du dixième attentat déjoué par les services de renseignement depuis deux ans.
Les deux Français se seraient "félicités des attentats de Paris"
Deux Français ont été interpellés et placés en garde à vue. L’un, originaire du Togo et âgé de 25 ans, est connu des services de police pour des délits routiers, outrages et rébellion. L’autre, âgé de 24 ans et originaire du Maroc, est un petit délinquant de droit commun. Les deux hommes ont été interpellés le 15 ou 16 décembre "dans le cadre d’une information judiciaire menée par des juges antiterroristes depuis août puis mis en examen et écroué pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste de nature criminelle ».", indique Europe 1. Selon le ministre de l’Intérieur, les deux terroristes présumés étaient "en contact avec un Français djihadiste présent en Syrie."
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Toujours selon la radio, l’un des deux hommes était fiché pour radicalisation notamment pour avoir participé à des prières de rue. Par ailleurs, les deux hommes se seraient "félicités des attentats de Paris".
Un commissariat, une base militaire ou une gendarmerie
Selon les premiers éléments de l’enquête, les deux hommes projetaient de commettre un attentat à Orléans, soit dans une caserne de l’armée, soir un commissariat de police ou encore une gendarmerie.
Le projet était bien avancé selon les enquêteurs qui ont établi que les deux hommes avaient pu réunir une somme importante sur un compte bancaire afin d’acheter plusieurs fusils d’assaut. Ces derniers auraient également essayé de recruter d’autres personnes pour mener à bien leur funeste projet.
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