Attentat de Nice : un des "héros" du 14 juillet placé en détention provisoire

Un "héros" placé en détention provisoire. Après avoir reçu, le 25 juillet dernier, une médaille de la Ville de Nice pour un acte de courage réalisé lors de l’attentat du 14 juillet, Gwenaël Leriche est désormais poursuivi en justice pour violences contre son ex-compagne.

En effet, comme l’explique Le Figaro, reprenant une information de l’AFP, le tribunal correctionnel de Nice a décidé, mercredi, d’emprisonner le jeune homme de 27 ans jusqu’au 12 septembre, date à laquelle l’affaire sera définitivement jugée. 

Gwenaël Leriche est accusé de s’être rendu, dimanche 7 août, dans le bar-restaurant où travaille son ex-compagne. Muni d’un couteau, il aurait commis des actes violents contre elle et le propriétaire du lieu. Afin de préparer sa défense, l’homme a demandé un délai devant le tribunal, qui a opté pour la détention provisoire.

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Il explique ne pas avoir dormi depuis le 14 juillet

Il y a près d’un mois, Gwenaël Leriche, qui faisait alors la fête sur la plage avec des amis, avait poursuivi le camion qui avait renversé et tué 85 personnes sur la promenade des Anglais à Nice. Le "héros" avait plaqué un passant au sol, qui aurait pu être touché par une balle perdue lorsque les policiers tiraient sur le terroriste au volant du véhicule.

Gwenaël Leriche a justement utilisé le contexte du 14 juillet pour se défendre des accusations de violences contre son ex-compagne. Il a assuré ne pas avoir dormi pendant quinze jours après l’attentat, et avoir été placé en arrêt de travail. Il a expliqué aussi qu’il avait dû consulter la cellule de crise psychologique, et que ses problèmes d’alcool se sont dégradés depuis.

Au moment d’être menotté et conduit en prison par les forces de l’ordre, l’homme a crié aux juges qu’il avait besoin "d’un psy, et pas de la prison". Comme le relève encore l’AFP, il a ensuite "copieusement insulté son ex-compagne".

A noter que Gwenaël Leriche avait déjà été poursuivi en 2014 pour violences contre la même femme, avec laquelle il a eu un enfant. Il avait alors obtenu une dispense de peine.

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