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A 26 ans, "petite fraise 83" enchaîne les arnaques sur Le Bon Coin. Elle a déjà été jugée pour escroquerie, abus de confiance et menace de mort. 

Arnaques en série sur Le Bon Coin : une récidiviste

L’Arlésienne du Bon Coin. Absente au tribunal ce mercredi, celle qui se cache sous le pseudonyme "petite fraise 83" sur Le Bon Coin, a été condamnée par défaut à deux ans de prison, dont un an avec sursis. Elle devait comparaître pour "escroquerie" après avoir enchaîné les arnaques sur le site de petites annonces. Un mandat d’arrêt a été délivré par le tribunal.

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Marina D. avait déjà été jugée à plusieurs reprises au fil des années. Escroquerie, abus de confiance, menaces de mort, celle que l’on surnomme l’Arlésienne du Bon Coin avait plus d’un tour dans son sac. Entre 2011 et 2013, la jeune femme avait mis en vente plusieurs ustensiles de cuisine de Tupperware qu’elle avait acheté avec des chèques en bois, comme le souligne Var Matin. En 2015, rebelote avec des téléphones. Seul hic : si l’argent était bien encaissé, les objets ne sont jamais arrivés à bon port.

Arnaques en série sur Le Bon Coin : 184 victimes

D’après les informations du journal, la sérial arnaqueuse n'a pas chômé et a fait près de 184 victimes. L’une d’entre elles s’est même fait berner deux fois, Marina D ayant changé son pseudonyme. "Elle prend ses clients pour des imbéciles", rapporte Maître Pascal Zecchni, avocat aux intérêts à la partie civile. La juge Patricia Krummenacker a par ailleurs expliqué le mode opératoire bien huilé de l’Arlésienne du Bon Coin. La prévenue prétextait à ses acheteurs des retards dans les colis, des pertes, maladie… "jusqu’au silence radio".

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La jeune femme de 26 ans a réussi en plusieurs années à duper presque 200 personnes et a récolté un butin de 16 000 euros qu’elle a dépensé en "sorties et en futilités".

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