De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La guerre en Ukraine fait planer sur l’Europe le risque d’une guerre nucléaire. Mais la Russie, qui a décidé de jouer l’escalade militaire, n’est pas la seule nation du Vieux Continent à pouvoir invoquer de pareilles armes de destruction. S’il apparaît évident que la France n’entrera pas dans ce jeu dangereux, une question demeure : où est stocké l’arsenal nucléaire de l’Hexagone. Et où est-il d’ailleurs produit ? Dans un site parmi les plus secrets de la défense, explique L’Opinion, qui a eu l’occasion de le visiter en 2018. Avant le coronavirus Covid-19, mais aussi et surtout avant la nouvelle offensive de Vladimir Poutine sur le panier d’Europe.
D’après nos confrères, c’est dans un site les plus secrets de la défense que "l’on usine le plutonium" et que l’on "simule des explosions nucléaires". Ce dernier est installé au nord de Dijon ; à Valduc. En clair, c’est là que la France fabrique ses bombes atomiques et les teste de sorte à s’assurer qu’elles exploseraient réellement en cas de besoin. Les essais sont d’ailleurs coordonnés et réalisés en coopération avec les forces britanniques, qui possèdent eux aussi l’arme atomique.
Bombe atomique : où sont-elles conservées, en France ?
L’Hexagone ne s’arrête pas là : c’est également à Valduc, perdu dans une "forêt giboyeuse", que sont conservées l'intégralité des matières fissiles nécessaires à la production de pareille armes. L’exacte réalité du stock n’a pas été communiqué à L’Opinion, mais le Commissariat de l’énergie atomique (CEA-Dam) a fait savoir qu’il y avait alors de quoi renouveler la quasi-totalité des 300 têtes nucléaires de France. Un arsenal dont la durée de vie se compterait "en milliers d’années"...