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Le mystérieux vol MH370 de la Malaysia Airlines
Les salariés d’une association qui s’occupe de l’entretien du rivage ont trouvé ce mercredi un morceau d’aile d’avion sur le littoral de Saint-André de La Réunion, à l’est de l’île. Une enquête a été ouverte et la brigade de la gendarmerie des transports aériens (BGTA) a saisi le morceau pour déterminer sa provenance. D’après les premiers éléments, il s’agirait d’un bout d’aile provenant d’un Boeing 777, soit le même appareil que celui du vol MH370 de la Malaysia Airlines. Le 18 mars 2014, l’appareil de la compagnie aérienne malaysienne disparaissait mystérieusement une heure après son décollage avec à son bord 239 passagers. L’engin n’a jamais été retrouvé, ce qui constitue l’une des plus grandes énigmes de l’aviation civile.
L'A310 de la Yemenia
S’il ne s’agit pas d’une aile d’un Boeing 777, elle pourrait provenir d’autres engins qui se sont écrasés dans la même zone. Le débris pourrait provenir du crash d’un A310 de la Yemenia survenu le 30 juin 2009 au large des Comores. Selon une expertise judiciaire, les pilotes avaient perdu le contrôle de l’appareil. L’avion qui effectuait la liaison entre Sanaa au Yémen et Moroni aux Comores transportait 153 personnes à son bord. Seule une adolescente alors âgée de 13 ans avait survécu. La jeune fille avait passé onze heures à dériver en s’accrochant à un débris de carlingue. En février dernier, soit près de six ans après le crash, le tribunal de grande instance d’Aix-en-Provence a condamné la compagnie aérienne à verser plus de 30 millions d’euros de dommages et intérêts à plus de 500 ayants-droits de 70 des 152 victimes.
Le crash d'un bimoteur survenu en juin 2006
L’aile de l’avion retrouvée ce mercredi pourrait également provenir du crash d’un bimoteur survenu le 4 mai 2006 au large des côtes sud de l’île de La Réunion. L’engin transportait quatre personnes. Les victimes étaient membres de longue date de l’aéro-club Roland-Garros situé dans le Nord de l’île. Le Piper Aztec venait de décoller de l’aéroport de Pierrefonds dans le sud de l’île et se rendait à l’aéroport de Saint-Denis Gillot dans le nord. Des contrôleurs de l’aviation civile avaient été témoins du crash depuis la tour de contrôle de l’aéroport de Pierrefonds. Ils avaient vu l’avion flotter puis sombrer dans les profondeurs de l’océan Indien.