Pendant la période des fêtes de fin d’année, une nouvelle méthode de fraude particulièrement sournoise émerge : des faux conseillers bancaires qui utilisent WhatsApp pour tromper les Français.
Les spéculations vont bon train depuis la disparition de Maëlys, 9 ans, le 27 août dernier. "Il y avait dix fichés sexuellement parmi les invités de ce mariage", a affirmé le frère de Nordahl Lelandais, le suspect écroué dans le cadre de l’affaire, au Dauphiné Libéré. Pour le moment, les enquêteurs n’ont pas confirmé les dires de l’individu.
"Il ne peut pas, en une heure, avoir enlevé la petite, s’être douché, changé et être revenu au mariage. Les gendarmes devraient aussi chercher ailleurs au lieu de s’acharner sur mon frangin", a ajouté ce dernier au quotidien régional. Cependant, France Info a indiqué ce vendredi que Nordahl Lelandais aurait tenté de semer des gendarmes qui le poursuivaient avant d’être mis en garde à vue.
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Un éventuel complice ou un commanditaire ?
Selon France Info, le comportement du mis en examen avant son interpellation pourrait être en lien à ses activités liées aux stupéfiants. Par ailleurs, les juges en charge de l’affaire n’excluent plus l’existence d’un éventuel complice ou d’un commanditaire dans la disparition de Maëlys.
Comme l’a révélé LeDauphiné Libéré ce vendredi, les ex-compagnes du suspect ont confié aux enquêteurs avoir été menacées par l’individu après leur séparation. "Elles ont très peur de lui", a confié une source proche de l’enquête, citée par France 3. "Elles racontent toutes la même chose : Nordahl les traquait, les harcelait, les suivait en voiture pour tenter de les percuter", a expliqué une autre source au Dauphiné.
Par ailleurs, Nordhal Lelandais aurait posté sur Internet des vidéos à caractère sexuel incluant ses ex-conjointes. Deux juges d’instruction grenoblois et une douzaine d’enquêteurs travaillent actuellement sur l’affaire, a précisé France Info.
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