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Vous pensiez que les extraterrestres ressemblaient à E.T ? Pas vraiment selon le cosmologue écossais, Fergus Simpson. Dans une étude publiée sur le site de l’Université Cornell (USA), et repérée par le magazine américain Newsweek, le chercheur entend prouver que les petits hommes verts ne seraient pas si petits que ça !
Et pour cause, les extraterrestres ne pèseraient pas moins de 300 kg, soit le poids d’un ours polaire. Pour arriver à ce savant calcul, Fergus Simpson est parti de plusieurs prémisses, fruits de ses analyses.
D’une part, il s’appuie sur un modèle mathématique qui suggère que les organismes des autres planètes obéissent aux mêmes lois de conservation de l’énergie que sur Terre. Ainsi, il est probable qu’il y ait plus d’animaux petits que grands, comme sur notre planète (il y a moins de baleines ou d’éléphants que de fourmis, par exemple). Et donc, qu’il y ait plus de planètes habitées par des êtres petits que grands.
Les humains, les plus intelligents des animaux de petite taille
Il conclut que notre planète étant habitée par une majorité d’animaux de petite taille, nous serions parmi cette catégorie, ceux les plus intelligents.
Autre argument : les animaux de grande taille vivent plus longtemps. Et cette longévité augmenterait les chances de développer une intelligence supérieure capable d’inventer des techniques perfectionnées. La morphologie des extraterrestres serait donc bien supérieure à la nôtre, et représenterait, selon le cosmologue, celle d’un ours polaire, soit près de 300 kg.
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"Les ours polaires n’ont jamais écrit de grande littérature"
Toutefois, il y aurait des failles dans le raisonnement de Fergus Simpson. Son homologue écossais de l’Université de St Andrews, Duncan Forgan, a précisé dans Newsweek que ce dernier n’abordait, par exemple, pas "la corrélation entre la masse corporelle et la surface de gravité de la planète." Or, plus celle-ci est attractive, plus les animaux sont petits.
De son côté, l’astronome américain Seth Shostak a fait savoir que le résultat était intéressant mais qu’il n’y avait pas "de données concrètes sur lesquelles travailler". Puis, ironique, il rappelle que bien que grands "les ours polaires n’ont pas écrit de la grande littérature ni même construit des antennes radios."
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