De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Corriere della Sera, l’Institut pour les œuvres de religion (IOR), surnommé la banque du pape, aurait en effet décidé de clôturer 900 comptes et ce, en raison de "soupçons de blanchiment d’argent sale, voire de financement du terrorisme". Alors que les ambassades de l’Iran, de l’Irak et de l’Indonésie figurent parmi les clients qui ont été remerciés, le quotidien affirme que ceux-ci "n’ont pas pu passer la série de contrôles mis en place en mai par la société de consulting Promontory, leader mondial de l’antiblanchiment". La découverte "du dépôt et du retrait de grosses sommes d'argent en liquide" serait notamment à l’origine de leur éviction de la banque.
La fraude fiscale n’est pas la bienvenue au Vatican. D’après le journal italienDes critères à remplirNe démentant pas ces informations, le porte-parole de la banque du pape a seulement précisé que la fermeture de ces centaines de comptes n’avait pas forcément un lien avec un quelconque soupçon d’activité illégale. "Depuis mai, nous contrôlons l'identité de l'ensemble de nos clients afin de vérifier qu'ils correspondent bien aux critères en vigueur pour détenir un compte à l'IOR", a-t-il par ailleurs expliqué avant d’ajouter que des ambassadeurs auprès du Saint-Siège et désormais à la retraite faisaient également partie des clients qui ont vu leur compte fermé.
Le porte-parole a poursuivi en insistant sur le fait que l’IOR vérifie "les transactions effectuées sur les comptes et vérifie qu'elles sont compatibles avec le revenu du titulaire (…) Dans ce cas, la fermeture du compte est motivée par un soupçon d'activité illégale". La banque du pape gère plus de 18 000 comptes (pour 6,3 milliards d'euros d'actifs). La plupart des titulaires de ses comptes sont des religieux ou des laïcs travaillant au Vatican, ainsi que les diplomates accrédités auprès du Saint-Siège.