La marge vous permettant de ne pas être flashé sur l’autoroute par les voitures radar serait bien supérieure à 130 km/h. Et c’est la sécurité routière qui le dit.
Les retraités auront bientôt de quoi se frotter les mains. Alors qu’il n’était pas encore réélu, le président en campagne Macron s’engageait, à condition de recueillir une seconde fois la confiance des Françaises et des Français, à revaloriser le montant des pensions de retraite. Dans l’idée, il s’agissait de protéger les revenus de ces derniers contre la vague inflationniste à laquelle le pays est confronté depuis plusieurs mois désormais. Dans les faits, ainsi que Planet a d’ores et déjà eu l’occasion de l’expliquer, la hausse des pensions risque bien de ne pas être suffisante pour couvrir la réalité de la perte de pouvoir d’achat essuyée.
D’autant plus, pourraient craindre certains, que la revalorisation en question a été délayée à plusieurs reprises. Fort heureusement, cette dernière (qui ne concerne d’ailleurs pas que les retraités, mais aussi les bénéficiaires de prestations sociales) est rétroactive. Très concrètement, cela signifie que le versement qui sera fait le vendredi 9 septembre prochain sera gonflé de plusieurs mois d’augmentation.
Revalorisation rétroactive : quels sont les mois concernés ?
Rappelons d’abord que la revalorisation attendue ce vendredi est de 4% pour toutes les pensions de retraite issues du régime général. Elle ne concerne donc pas les retraites complémentaires, telles que celles versées par l’Agirc-Arrco ou l’Ircantec, par exemple.
La dimension rétroactive de la revalorisation ne concernera les versements que de juillet à août 2022, qui sont respectivement réalisés le 9 août et le 9 septembre de la même année. N’espérez donc pas une revalorisation sur l’ensemble de l’année…