De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
C'est un soulagement pour de nombreux retraités français alors que l'inflation atteint des niveaux historiques depuis plusieurs semaines. Les pensions de base vont bien augmenter de 4 % en ce mois d'août avec effet rétroactif à juillet. Habituellement, la revalorisation des pensions n'a lieu qu'en janvier. Mais Emmanuel Macron avait promis une anticipation lors de sa campagne présidentielle.
Mais attention : la mesure ne devrait concerner que le régime de base. Les gestionnaires de l’Agirc-Arrco, le principal régime complémentaire, ne comptent pas modifier leur planning, indique en effet Le Parisien. La hausse ne devrait donc intervenir qu'au 1er novembre. Un coup dur pour de nombreux retraités puisque les retraites complémentaires représentent jusqu'à 60 % du montant de la pension d'un cadre supérieur.
D'autant que le coup de pouce devrait être moins généreux que celui de l'Etat. François Xavier-Selleret, directeur général de l’Agirc-Arrco, aurait évoqué lors d'une récente réunion une augmentation de moins de 3 %.
Pensions de base : une revalorisation finalement retardée ?
L'augmentation des retraites de base pourrait elle aussi être retardée. Comme l'explique Capital, l'étude du projet de loi pouvoir d'achat à l'Assemblée nationale et ses amendements pourrait prendre plus de temps que prévu. Les discussions entre députés sont fixées entre le 18 et le 21 juillet prochain, avant l'envoi du texte au Sénat. En cas de désaccord sur le projet de loi, une commission mixte paritaire pourrait être créée pour statuer sur un compromis. Avant, enfin, un retour du texte dans l'Hémicycle.
Toutes ces étapes pourraient donc retarder la revalorisation des pensions de base. La Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) ne pourra peut-être pas prendre en compte le montant de la revalorisation dans ses systèmes avant le 9 août, prévient Capital. Mais ce coup de pouce aura normalement un effet rétroactif ce qui signifie concrètement que les individus concernés ne perdront pas d’argent, assurent Les Echos.
Pour les complémentaires, certaines caisses de retraite ont décidé de suivre l’effort de l'Etat, mais pas toutes. Voici à quoi vous attendre en fonction de votre régime complémentaire.