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La sentence est tombée mercredi dernier. Le conseil d’administration des régimes de retraites complémentaires des salariés du privé Agirc et l’Arrco a décidé que les régimes en question demeureraient inchangés. Autrement dit : point de revalorisation. Et ce gel dure depuis 2013. Voilà pour le contexte. De fait, si la nouvelle a de quoi contrarier les retraités concernés, le fait de bénéficier d’un complément de retraite dans l’absolu s’avère plutôt appréciable. Encore faut-il savoir si vous pouvez y prétendre.
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Etes-vous concerné ?
Au-delà du régime général de la sécurité sociale, chaque salarié cotise obligatoirement à un régime complémentaire pour sa retraite. L’Arrco (l’Association pour le régime de retraite complémentaire des salariés) en l’occurrence. Si vous êtes cadre ou assimilé cadre, vous cotisez également à l’Agirc (comprenez : l’Association générale des institutions de retraite des cadres), mais uniquement sur la partie de votre salaire qui dépasse le plafond de la sécurité sociale. Dans tous les cas, les cotisations sont prélevées directement sur vos salaires et ne concernent que les travailleurs salariés. Les travailleurs indépendants, les fonctionnaires et les professions libérales cotisent, eux, à d’autres caisses.
Comment les droits sont-ils acquis ?
Dans le détail, les cotisations auxdits régimes vous permettent d’obtenir des points de retraite supplémentaires qui seront, ensuite, convertis en pension. S’il est question de diviser le montant de vos cotisations par le prix d’achat du point, le résultat fait surtout que si vous versez 125 euros par exemple, les points qui seront calculés le seront sur 100 euros de cotisation. C’est ce que l’on appelle : le taux d’appel.
Et côté montant, ça donne quoi ?
De fait, pour obtenir le montant de votre retraite complémentaire, il convient, là encore d’effectuer un petit calcul. Si vous multipliez le montant des points acquis durant votre carrière professionnelle par la valeur du point au jour de liquidation de votre pension, vous pouvez espérer obtenir une estimation du montant de votre retraite complémentaire. Là encore, rien d’évident. Sachez, cependant, que la valeur du point en question est théoriquement revalorisée chaque année. L’objectif étant de tenir compte de l’inflation.
Quant à ce que vous pouvez concrètement espérer percevoir, notez que contrairement à la retraite de la sécurité sociale (laquelle ne peut dépasser 3 269 euros par mois, même pour les salaires les plus importants), les retraites complémentaires se révèlent, elles, proportionnelles au nombre de points que vous avez acquis durant votre carrière. Autrement dit : plus votre salaire est élevé, plus vous cotisez, plus vous accumulez de points et plus le montant de votre retraite complémentaire sera important.
De manière générale, il représente environ une tiers de la pension versée à un ouvrier. Ce montant peut toutefois aller jusqu’à 60 % de la retraite globale si vous étiez cadre supérieur.
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